Retour à Rennes, ville où le « garage » français sévit depuis des temps immémoriaux. Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de Combomatix et de son nouvel album Chinese Songs for Bad Boys.
Combomatix est un combo de deux timbrés qui libèrent du garage punk depuis 2008. Le duo est composé de Jambon (non, vous n’hallucinez pas) à la guitare, voix, clavier et de Warren à la batterie. A l’écoute, ils vous apportent l’envie de vous déchaîner, de balancer et péter tout ce qui se trouve à votre portée. Cette série d’actions peut se réaliser seul dans votre chambre ou accompagné au Mondo Bizarro (les vrais amateurs connaîtront). Leur son est caractérisé par ces mots : crade, agressif, simple et efficace. En somme, nous avons devant nous du bruit qui gueule, avec un rythme effréné, guitare/batterie, vous tenant en haleine. De l’énorme punk des familles. Le seul reproche qu’on peut leur trouver est qu’ils sont répétitifs. Nous avons parfois la sensation qu’elles sont toutes la même et une unique chanson. Néanmoins, quelques morceaux sortent du lot, sinon ça ne serait pas drôle. On apprécie la guitare à la mode asiatique qui rend office d’introduction de Chinese Thought. On l’entend aussi sur plusieurs passages dans Take A Ride. Deux autres jumelles se présentent à nos oreilles. Another Shakin et Never Cut The Wine. Elles ont la particularité de posséder un petit moment de psychédélisme avec l’utilisation d’un orgue aux sonorités sixties. Another Shakin possède ce rythme qui fait monter la sauce dans vos tympans. Vous savez, cette pression rythmique qui vous apprend à patienter avant de lâcher prise.
Au final, Chinese Songs for Bad Boys de Combomatix, est un bon album de garage punk. Les chansons sont de série, sorties d’une usine chinoise. Mis à part celles qui ont l’option guitare asiatique ou orgue psychédélique. Nos rennais se rangeraient, dans notre bibliothèque musicale, pleine à craquer, entre du Ramones, The Jon Spencer Blues Explosion et The Gories.
Thomas Monot
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