City and colour

Songazine avait laissé City and Colour au mois d’août. Woman, l’héritière de la chanson de John Lennon, sortait dans les bacs. Prequel à un prochain opus du canadien  Dallas Green, If I Should Go Before You. Allons décortiquer l’album qui paraît aujourd’hui.

City and ColourPop-rock est le caractère exact de City and Colour. On ressent l’influence du lieu d’enregistrement : Nashville (Tennessee). A croire que toutes les musiques mènent à cette ville chargée d’histoire musicale. Ce doux son est présent dans le morceau Runaway. Le titre possède un jeu de guitare puisant dans le blues-country. On le remarque vers la fin de l’album, notamment avec des chansons comme Lovers Come Back. Friends est un morceau évasif, avec son rythme lent. Le final guitare/batterie s’accélère offrant un son plus vif. Il se termine par une ballade froide et mélancolique instrumentale mais pleine d’espoir et de force dans les paroles. Elle se nomme Blood. Dallas combat jusqu’à sa dernière goutte de sang pour un monde meilleur. La classe ! Le chroniqueur peut aussi citer : Mizzy C. Il aime cette montée instru/voix au moment le refrain est chanté. Vers 2 minutes 20’’, la  guitare devient saturée, lourde. Cela rajoute une mélodie plus profonde. Wasted Love est la dernière de la liste, un côté blues assez intéressant à écouter. Plaisantes à l’oreille, ces trois petites notes au clavier. La répétition de coups secs de la Gibson qui se finit en douceur juste après : un délice.

Au final, If I Should Go Before You de City And Colour est d’un pop-rock développé, recherché, influencé par le son de Nashville. Avec Woman, on pouvait s’attendre a un côté plus glacial, pourtant quand le chroniqueur écoute le reste de ce quatrième album, il y retrouve un charme plus chaleureux, voire même dansant. Pour finir, Il va sérieusement réfléchir à vous réaliser prochainement un dossier spécial sur les labels canadiens, y compris québécois. Ostie.

Thomas Monot

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