Mon chien est mort avant-hier. Il n’y a pas longtemps, je l’avais renommé Johnny, pour faire hommage à notre star nationale. Jack, c’était pas assez bien. Mais il est né l’année des J, j’ai quand même respecté la règle ! C’était un teckel affectueux, il aboyait tout le temps après les vieilles, mais bon, il aimait pas l’odeur de la lavande ni de la crème Nivéa. Bref, mon Johnny est mort avant-hier, et évidemment, hier, j’ai pas pu aller bosser tellement j’étais mal. J’étais dans mon lit, volets fermés, avec mon ordinateur portable. Et je suis tombé sur ton interface noire, un peu sombre, alors je me suis dit « cool, un site à mon humeur du jour, voilà qui ne me remontera pas le moral, ça tombe bien, j’en n’ai pas envie du tout ». J’ai pris du temps pour parcourir tes chroniques. Dès la première que j’ai lue, ça m’a mis hors de moi. Que du positif, du « génial », du « fantastique », du « à découvrir », du « coup de cœur », du « chouchou » par-ci, du « chouchou » par-là…
Laisse moi te dire Songazine, que j’aurais aimé, sur ton site à l’interface noire, voir des gens se faire descendre, comme mon Johnny, par cet idiot de chasseur bourré. Parce qu’on n’a pas toujours envie de lire du cul-cul strass-paillettes coeur-coeur papillons. Le summum de mon agacement, ç’a été quand j’ai lu une chronique sur un groupe de métal. Merde, le métal, c’est censé être un truc qui défoule, qui fait passer les nerfs, qui donne envie de hurler sa douleur un soir de pleine lune !
Et toi, avec ta chronique, tu m’as donné envie d’aller courir sous un arc en ciel avec le magicien d’Oz.
En fait, c’est vrai, depuis mon tunnel je l’aperçois, la lumière, et elle n’est peut être pas si moche…
En hommage à Johnny, ma petite bête à poils que je n’oublierai jamais
Robert, ton papa qui t’aimera toujours.