Chez Songazine, quand vous arrivez sur le site, on vous écrit que “Aimer tout, c’est ne rien aimer”. C’est le premier paragraphe, c’est notre leitmotiv. On aime, ici, foncièrement ce que l’on écoute, on se passionne follement. Puis il y a InClose.
On est beaucoup à connaître ce paradoxe oreillesque: j’ai envie de rêver, de planant, de “smoothattitude”, mais j’ai envie d’écouter aussi, de ne pas oublier, mais j’ai tellement envie de danser! Haaaaaaaaaa je touche l’inabordable je suis perdu blablabla. Etc…
C’était avant InClose, ce jeune gamin de 21 ans qui nous apprend un peu qu’on a le droit d’être multiculturel, multimusique, multitout. Il vient de sortir son nouvel EP, Candy, et damned ce que c’est compliqué de passer à autre chose. Je dis ça, on est tous aujourd’hui avec des centaines de morceaux disponibles au bout du pouce. Depuis quelques jours, le pouce a du mal à passer.
Bien, on arrête le dithyrambique on va creuser un peu, on va essayer. Les mots évidents qui sortent sont classiques je vous les passe , mais je m’étonne de la diversité des influences, des styles, des instruments. Les instruments il les gère en grande partie lui même, comme la production et c’est génialissime. Le label DDM nous sort du grand art: électro certes, d’accord, disco ou funk sur certains arrangements, mélodique surtout. Tu me dis pop, folk, Soul? Je ne peux même pas te dire non.
InClose n’est pas un nouveau de la scène électronique, on l’a vu avant Rone, à Bourges, après nos soirées à nous. Il confirme. L’électro c’est bien, que ça innove c’est mieux, quand ça invente c’est parfait. Il m’est compliqué d’être objectif parce que j’ai un gros crush, j’ai du mal en tant que chroniqueur à donner l’avis “objectif et rationnel” qu’il faudrait.
Je vous propose d’écouter l’EP, cela se fait allongé ou debout, un peu excité, et surtout, surtout avec un sourire jusqu’aux oreilles:
Florian guillot