Allez, on n’ira pas par quatre chemins, l’EP 2018 éponyme de Barrakuda, ce n’est pas du menu fretin. Notre coup de filet ramène un joli butin. Chalut à toi, fan de décibels…
On dira plutôt que le carnassier, habitant du fond des mers qui prête son nom à ce groupe peut être fier d’eux. Pas de quartier pour les soles, les harengs et les turbots, le prédateur est de sortie et les cinq titres font des vagues.
Ecume on vous le dit, c’est lotte of rock and roll, les morues peuvent se rhabiller et les maquereaux toucher des dividendes, mais les 5 spécimens qui composent ce banc, ooops ce band, sont là pour vous secouer hors de l’eau calme. L’aidant de la mer, le thon est bon !
Avec eux, on entend l’air du large, les tempêtes australes de type AC-DC et Airbourne qui tonnent chez eux, et l’orque Lemmy comme les requins Danko Jones les ont bien inspirés.
Chant en français, marée haute de paroles fortes et assénées avec rage (fureur, même !), guitares hurlantes et pointues comme les dents d’une murène, leurs plages musicales nous étendent aussi sec sur le sable, sous un soleil brûlant. Rythmique sismique, tout le monde garde son gilet de sauvetage quand s’annonce la tempête.
Sur l’échelle de Beaufort, ils se rapprochent du rouge, l’ouragan Irma peut se rhabiller… et on est sûr qu’ils vont voler les voiles, les mâts et les équipages dans toutes les salles de concert.
En résumé, si vous allez à la pêche au gros (son), prévoyez une ligne costaud, genre en métal… vous pouvez ramener du Barrakuda.
La bonne nouvelle c’est que vous allez aimer ça.
Embarquement immédiat !
Jérôme « hunting and fishing » V.