Voilà une bonne raison de (re)découvrir le mythique Palace ! Le gros diamant du prince Ludwig est une pièce survitaminée qui a eu le Molière de la meilleure comédie en 2018. Devant le succès rencontré, elle joue les prolongations au moins jusqu’en mai prochain.

Le pitch ? Une bande de sacrés loosers qui, dans l’Amérique des années 50, tente de braquer une banque et de voler le gros diamant d’un prince hongrois.

La bande originale jouée en live par trois musiciens et une chanteuse est de qualité, l’ambiance fifties des Etats-Unis est parfaitement dépeinte.

Sur scène, une douzaine de comédiens débordant d’énergie nous jouent une partition millimétrée. Un tempo effréné, des changements de décors qui se succèdent, nous donnant le sentiment saisissant d’être au cœur même d’un film d’action. Mention spéciale pour la scène en 3D depuis le plafond de la banque et pour celle de l’approche du diamant (digne d’une Catherine Zeta-Zones cernée de lasers dans Haute Voltige, si si, il faut le voir pour le croire !).

Notre bande de loosers arrivera-t-elle à voler le diamant et à s’en sortir indemne ? Suspense et réponse au Palace !

Pascale Baussant, pour Songazine

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