Barbagallo
Cet article est le numéro 7 sur 7 du dossier Francofolies 2017

Mon plus gros coup de coeur des Francos ? Julien Barbagallo ! (ok, ex-aequo avec Témé Tan – c’est dur de choisir). Si si, vous le connaissez, on en a déjà parlé . Il est batteur de Tame Impala, un des plus gros groupes d’Australie et batteur du groupe français Aquaserge. Et depuis quelques années, il joue et chante aussi en solo en tant que Barbagallo (son nom de famille). Et ça, ça ne peut que nous plaire !

Sélectionné au Chantier des Francos 2017, ce toulousain d’origine sicilienne a séduit le public de La Rochelle avec ses rythmes envoûtants et planants, tantôt indie folk, tantôt chanson française.

Barbagallo

Retour sur ce voyage musical, qui nous a transpercé le coeur :

Sur la scène du Théâtre Verdière, plongé dans une lumière sombre et onirique, Barbagallo joue de la batterie. Même s’il est assis, il nous transmet son énergie via la puissance de ses gestes et de sa voix. Le public est à fond. En véritable chamane, Barbagallo nous hypnotise et nous emmène loin. Ses musiciens sont plongés dans une transe communicative. Notez, que dans ses musiciens, on compte, à la basse et aux choeurs, la sublime Théodora De Lilez (de Théodore, Paul et Gabriel et Theodora project). A elle seule, elle captive le public par sa danse énergique et féérique.

Le gourou à la gueule d’ange nous envoûte. Ses textes sont poétiques et abstraits ; le message toujours positif et ça fait du bien. Il use de métaphores et autres jeux de langage et s’appuie sur la mélodie des mots pour créer un univers psychédélique.

La musique de Barbagallo résonne et ses paroles raisonnent : « On va sentir toutes ces vérités, on va lutter contre le mensonge qui nous entoure et qui nous écrase », nous sussure-il dans La Vérité. On croit aux bonnes ondes et à l’amour qui nous entoure. Le public est conquis et c’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’il termine son show.

Dans la série des batteurs-chanteurs, on connaissait Phil Collins, on connaissait Dave Grohl, désormais, on connaît Julien Barbagallo. Et on lui souhaite d’aller aussi loin !

Anne-Laure, complètement gouroutisée (si si, ce mot existe)

 

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