« Moi mon homme c’est un rêveur
Douceur_ tout à mon aise_
Je vois la tendresse de coeur
Dedans ses yeux de braise

Il me rendrait toute sotte
Il couvre mon corps de notes
Il m’caresse avec ses yeux,
Il m’fait voir la vie en mieux

Moi mon homme il est chouette
y’en a pas deux comme lui
Il mange des chouquettes
Trois cent vingt soupes d’céleri
Il est incroyablement adroit
Et j’en reste sans voix
Il est timide, il est sensuel
Mon Attila Marcel

J’irai retrouver sa lumière
Avec une sonate de Dieu le père
Et je suis enchantée, ravie
Au paradis ou à Paris

Moi mon homme c’est un rêveur
Douceur_tout à mon aise_
Je vois la tendresse de coeur
Dedans ses yeux de braise »

Paul ne parle pas; pas de mot; motus et bouche cousue.
Son père, Attila Marcel le cruel, son repère.
Sa mère, Anita Marcel la belle, sa compaire.

Amour amer, mort. A mort amour, mère. Amer à mort, mourre. Ils sont morts.
Alors il vit; son piano: son crédo; il s’oublie.

Un jour, il rencontre Mme Proust et part A la recherche du temps perdu.

Dans ce long métrage poétique, Sylvain Chomet pose l’absence de mots, la puissance des sens, la mémoire et sa violence.

Augustin.

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