Ô mortels humains, qui à Paris passez
Sans tarder, hâtez-vous, courez en rangs serrés
Eblouir vos sens, avant de trépasser :
L’Atelier des Lumières, un chef d’œuvre a créé.
Ce Gustav qui m’a peinte, forgeant l’ire et le feu
A capté mon regard, d’un cruel si bleu
Près du Styx je t’attends, que tu sois fou de dieu,
Complice des démons, ou adepte de peu.
Revenons à cette fête, pour le corps et pour l’âme,
Les tableaux du viennois, vibrants de troubles femmes,
D’êtres mystérieux et de glaciales flammes,
Sont de l’Enfer, ma foi, une fidèle trame.
A Paris cependant, cette machinerie
Recèle un supplément, sombre sorcellerie
Un esprit ajouté, par la technologie
Qu’Athéna, moi Pallas, je découvre, ravie.
Vivant dans l’au-delà, j’ai croisé bien des sorts
Des ballets de damnés, et des sabbats de morts
Mais cette orgie de teintes, explosion dans les ors
Vous devez l’aller voir, sans crainte et sans remords.
Jérôme « since 1898 » V.
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