Une chronique en apnée et en une seule phrase non-stop genre train de pensées dans la tête sans s’arrêter pour un album qui pétille et frétille car Apple Jelly est apparemment un groupe à rebondissements qui enregistra cet album en 2013 et l’a relifté pour le sortir le 25 septembre 2020, alors quand j’ai vu le titre (« Die, Motherfucker, Die !) : j’ai pensé -ha ha ha- que c’était du punk, et tu sais pourquoi, oui, j’ai pensé au groupe de Rouen We Hate You Please Die, mais ça n’a rien à voir because c’est une sorte de funk énergique et polychrome qui se revendique d’inspiration LCD Soundsystem et Kraftwerk, voire New Order ou Blondie, comme ils disent sur leur page Facebook, de fait j’avais reçu le CD et puis je l’ai écouté hier assez fort en voiture, mais les fenêtres fermées parce que ça fait blaireau sinon, en ville, d’écouter fort de la zik en voiture, d’ailleurs as-tu remarqué que les gens écoutent de la daube si souvent en tout cas j’ai aimé les titres du CD, c’était hier, en revenant de Levallois, dans ma Fiat 500L qui affiche 89567 kilomètres au compteur mais qui marche encore super bien et dont l’autoradio est de qualité ce qui est un argument fort pour que j’aime ma voiture et me procure de la joie comme à l’écoute de cet album WTF-esque aux sonorités tantôt joyeuses, tantôt étranges mais toujours inspirées, d’ailleurs ce qui me fait sourire, c’est qu’on dirait qu’ils adorent sortir les sons les plus marrants de leurs synthés, mais aussi essayer tous les « presets » et en plus de faire sonner les sons de basse façon slap -et puis je n’oublie pas la voix rauque et mémorable du chanteur- mais je m’égare, il est tard Monsieur il faut que je rentre chez moi, car je n’habite pas Levallois, alors je garde le CD d’Apple Jelly dans le lecteur CD de ma Fiat 500L, je vais l’écouter plusieurs fois comme les rares albums que j’aime bien, pas comme 94,67% de ceux que je reçois en promo et que j’écoute vite fait sans accrocher, c’est un peu triste pour les artistes qui se sont cassé la tête mais oh les gars on n’a que 24 heures par jour, cependant quand tu es sollicité à hauteur de cinquante mails quotidiens, tu fais ça au feeling tes critiques, certes, certes et j’en étais où déjà, ah oui je rentre chez moi, j’écoute Apple Jelly, j’écris un article pour dire que c’est vraiment bien, je le poste et puis je dors, car demain c’est lundi, il va falloir aller bosser.

Jérôme « breathless » V.

 

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