Al'Tarba

Voilà, voilà, voilà : livraison d’un gros paquet. Attention du dense à écouter !

Un double album d’Al’Tarba, 2 CD’s, 40 titres, notre conseil d’amish est de ne pas tout gober d’un coup, à savoir la réédition augmentée de son « Lullabies for Insomniacs ».

Véritable mine d’or de sons, où l’on trouve un paquet de morceaux étranges et entraînants, authentique mic-mac de hits et samples (j’aime beaucoup Petite Maline, No Return ou Katie’s World) : un tourbillon cinématographique foutraque et agité.

Mais il offre aussi à une palette d’invités tels que Lord Lhus, Nekfeu, Droogz Brigade, Swift Guad et bien d’autres une occasion de s’exprimer. Nul doute qu’il leur a offert l’apéro, du bon vin et le pousse-café.

Hips hop tu l’as dit, mon ami !

Al’Tarba, homme qui apprécie le punk, le hip hop et l’électro et les musiques de films. Dans sa tête je ne sais pas, mais dans ses mixes c’est assez dingue.

Le rap, le hip-hop ne sont pas mes styles favoris, loin s’en faut. Les connaisseurs apprécieront.

Mais j’apprécie fort ses bandes-son d’un univers de traviole, rythmées et oniriques. Créativité exacerbée, talent indéniable.

Auteur, compositeur, interprète, Monsieur Al’Tarba, je vous avais « découvert » (cela fait 10 ans que vous êtes là !) et déjà chroniqué, grâce aux conseils de Tom Fire. Je réitère ma chaude recommandation à nos aimables lecteurs.

A consommer comme un bon Cognac, par petites doses. Et la bouteille est grande, le producteur est généreux.

Jérôme « Courvoisier remixed » V.

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