Trip hop parfaitement calibré, apaisant et mélodieux, l’album de Mani Deïz est entré dans mes oreilles directement et mes neurones par la même occasion !
Docteur, quand on écoute un disque plus de six fois, est-on dans le domaine de l’addiction ? Non, cher patient, mais ça dépasse les valeurs cardiaques généralement constatées.
Inutile de charger des tartines de compliments, des valises d’adjectifs laudatifs ou des wagons de bravos, les 13 pistes d’Infinity-1 sont de la veine des grands classiques de la trempe de Portishead. Label sonique cinq étoiles, on achète les yeux fermés.
L’auteur de ce panier de perles est défini, entre autres, comme un ascète insatiable ou un décorateur du silence autodidacte. Joli.
Il œuvre dans de multiples champs musicaux que nous n’aimons pas forcément (rap) mais on s’en fout, car ce qui compte est de le remercier avec chaleur pour cette production impeccable. Ce qui est certain c’est qu’il est pourvu de talents multiples, de savoir-faire polymorphe et produit moult chansons, mixes et autres beats de façon généreuse.
J’écoute l’album une septième fois, en intégralité et me sens détendu, souriant, heureux.
Que demander de plus ?
Jérôme « I love Bristol » V.
PS : Bonus : on a des clips beaux à voir !