Songazine vous présente un gars qui n’a pas peur du kitsch : Wyatt Blair. Il a sorti son deuxième album, Point Of No Return, début août, chez Burger Records et son propre label Lolipop Records.
Avec lui, on réapprend que les eighties, ce n’est pas que de la new-wave, du post-punk, ou autres genres de musique qui se prenaient la tête et voyaient tout en noir et blanc, voire pour les plus optimistes en gris. Wyatt Blair veut nous montrer qu’il existait des styles où l’amour se distinguait par d’épiques solos de guitare qui couinent. Le monde était en fluo. La coupe mulet et la crinière de lion ne choquaient pas la populace. Que la provocation, l’exhibition et le fait de se travestir sur scène constituaient le mot d’ordre pour les rockeurs. Bienvenue dans le monde de l’arena rock, le glam-hair rock/métal.
Le Point Of No Return de Wyatt Blair s’en inspire. Il est construit comme une série pour teenagers des années 80, même début 90. Vous voyez le genre, l’histoire d’une bande d’amis qui ont pour objectif d’emballer la plus belle nana du campus lors du slow du bal de promo. La musique de ce californien est juste géniale. On est vraiment plongé dans cette ambiance 80’s par des sons accrocheurs, énergiques se transformant parfois en de véritables slows.
Au final, Point of No Return de Wyatt Blair est un excellent album qui a réussi à dépoussiérer ce genre de rock avec une touche d’humour et de dérision. On a envie d’être debout sur le canapé et de jouer de la air-guitar en imitant ces illustres guitar heroes maquillés et en moule-burnes en cuir…
Thomas Monot
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