Esther, Vicoria, Sylvia est jeune et jolie
A 19 ans, elle intrigue par ses récits
Dans ce roman, elle nous fait partager sa vie
A 30 ans elle s’en est enfuie par la folie
Elle écrit, râture, se dépasse et réécrit
L’ingénue se pose des questions capitales
Existentielles et sociétales, primordiales
Sexuelles d’un état vital, le brame du mâle
Elle désire être éprise mais se fait la malle
Elle observe, imite, prétend et puis sourit
Sylvia est au coeur de la Big Apple
Elle a gagné un concours officiel
Et travaille pour un grand bimensuel
Avec d’autres jeunes voyelles
Elle écrit, cherche, compare et s’enrichit
Elle se fait Doreen pour amie
Poupée, grande blonde et jolie
Le verbe fin plein de défi
C’est en elle qu’elle se réfléchit
Elle hésite, titube, regarde et réfléchit
C’est un programme suivi
Petits fours et confettis
Belles robes bien assorties
Un mal être préssenti
Elle sort, s’ennivre, bavarde et puis s’enfuit
Elle retourne chez elle
Pour voir sa maternelle
Et l’ennui l’interpelle
Un ennui mortel
Elle panique, s’agite et entre dans la folie
Pensée amorale
Pour être fatale
La mort virginale
D’un goût abyssal
Elle s’enferme, étouffe, en finit avec la vie
C’est la folie
Qu’elle écrit
C’est ici
Sa vie
Vie
Augustin.