
(photo : John Maus, une performance « live » totalement surprenante !)
Avant le grand et dernier jour, le dimanche R.O.C.K. tant attendu, un petit tour du samedi et 4 concerts qui méritaient le détour.
Un peu de fatigue, un peu de paresse et encore 12000 pas dans les papattes avec le sourire de la fin d’été sous une météo parfaite.
Slow Fiction : Amérique sonique
Sur la petite scène bien ajustée et à taille humaine maintenant appelée Horizons (où sont les mythiques chapeaux rouges de Firestoooooone ?), voici les New Yorkais de Slow Fiction qui nous font un beau show électrique et saturé à souhait : chouettes souvenirs de My Bloody Valentine vs Garbage vs the Jesus and Mary Chain. J’étais au premier rang, trip à décibels qui décollent.
Pamela : énergie partagée
Un trio qui a la pêche et transmet de la bonne humeur dont un chanteur british et bilingue et (nous dit-on) le batteur de Zaho de Sagazan pour un show joyeux, dansant, un peu indie un peu funky un peu rocky. Ils sont aimables au premier sens du terme.
John Maus : « j’avais jamais vu ça ! »
Accrochez-vous bien.
John Maus est un monsieur assez génial et pas comme tout le monde !
Il a sorti d’excellents disques plutôt dark-new wave comme le superbe « we must become the pitiless censors of ourselves » (tout un programme) MAIS en concert il se produit en one man karaoké show. Inédit pour moi, ce que j’ai vu…
Seul, il lance ses propres chansons d’un appareil à ses pieds, puis empoigne le micro et chante/ hurle/ fait des chœurs par-dessus avec un effet de reverb’ poussé fort. Ce n’est pas tout : il se dandine et trémousse comme un Ian Curtis sous acide, se frappe le torse, se met à courir en dégoulinant de sueur. Le public est surpris puis finit par l’applaudir et admirer cette performance étrange et touchante.
J’étais à côté de la régie son et ai fini par échanger des regards amusés avec l’ingénieur du son qui oscillait entre inquiétude et hilarité.
Ceci dit : écoutez ses disques si vous aimez Fad Gadget, New Order and the likes.
LA LOM : chill, façon cinéma
Avant de partir, j’assiste tranquille au set impeccable et instrumental de LA LOM, Los Angeles League of Musicians, un groupe qui a la particularité, de jouer une musique uniquement instrumentale. Des rythmes sud-américains, du slow rock et des morceaux que l’on entendrait avec joie dans une B.O. d’un film de Tarantino.
Le soir tombe et moi je rentre doucement car demain ça va chauffer, après le festival on pourra peut-être dire « Rock en Seine 2025 ? le dimanche, ça gaza. » (ok je suis disqualifié)
See you soon
Jérôme « relax max » V.