Dans ce Paris qui  perd la boule niveau météo, ce vendredi 7 mars fait figure d’appel du pied vers le printemps, le renouveau.
Les gens sont en tshirt les terrasses sont pleines, et il faut bien le dire il fait très bon.
D’un pas décidé dans le quartier de l’opera je réponds à une invitation pour écouter le nouvel album de Nina Attal , une virtuose de la 6 cordes, il me tarde d’arriver.

Conviés au Listener, un lieu chaleureux et intimiste près de Palais Royal, nous avons eu le privilège de découvrir son nouvel album, »Tales of a guitar woman » une fusion audacieuse de néo-country, de blues et de pop, le tout saupoudré d’une « french touch » irrésistible.

Dans une ambiance conviviale, une quinzaine de privilégiés se sont rassemblés, par session d’écoute dans le sous-sol transformé en auditorium

 Dès les premières notes, l’album nous transporte dans un univers musical riche et varié, où les influences américaines se mêlent harmonieusement à une sensibilité européenne.

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« Backdoor », le titre d’ouverture, nous plonge dans un univers puissant, évoquant l’énergie brute de The Who et la rythmique implacable de Led Zeppelin.

  La seconde chanson nous plonge dans un générique de film à la »James Bond », ça nous séduit par sa voix sensuelle et ses arrangements un peu psychédéliques, tandis que la troisième chanson nous emmène sur les routes du blues folk, dans la lignée de Neil Young et des grandes plaines du Canada

 La septième chanson est une véritable pepite de refrain catchy comme savait en faire les américains comme Kelly Clarkson par exemple.

Chaque morceau est une invitation au voyage, une exploration des différentes facettes de la musique américaine. Des trompettes chaleureuses aux sonorités country délicieuses, en passant par des refrains pop accrocheurs rappelant les années 90, Nina Attal nous offre un album éclectique et maîtrisé, où les textes en français et en anglais se répondent avec justesse.

Mais c’est en live que Nina Attal révèle toute sa puissance. Accompagnée de son batteur, elle nous offre une performance acoustique intense, où sa voix brute et expressive nous transperce de part en part. Les comparaisons avec Janis Joplin, Amy Winehouse, Dolly Parton et Kelly Clarkson fusent, tant son talent et sa présence scénique sont indéniables.

Nina Attal incarne à merveille l’esprit de liberté poétique.
Dans l’effervescence du mouvement #morewomenonstage, qui vise à promouvoir les talents féminins sur la scène musicale, Nina Attal s’impose comme une artiste incontournable.

Elle est une artiste complète, une musicienne talentueuse et une interprète passionnée, qui mérite  sa place avec cet album « Tales of a guitar woman » sur le devant de la scène, il sort le 28 mars et est promis à un succès certain, il y a du travail de fond sur ce disque et ça se sent.

Son nouvel album est une ode à la musique américaine, un témoignage de son amour pour le blues, la country et la pop, le tout servi avec une générosité et une convivialité qui font chaud au cœur.

@pyofficiel

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