(Maps : un artiste qui se demande comment faire sortir le ghost de la machine et qui y parvient)
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Février 2023 : Chat-GPT est au cœur des buzz, de l’attention et des inquiétudes. L’IA sait répondre, programmer, calculer, traduire et apprend à la vitesse des électrons qui galopent dans son architecture inextricable de processeurs et de big big data.
L’IA sait créer des images, des textes et des musiques, pourra-t-elle parvenir à toucher nos âmes par ses productions ? Et quand elle aura encore progressé, peut-être jaugera-t-elle que les êtres animés sont de trop dans son équilibre algorithmique et nous éliminera par conclusion terminale d’un calcul 100% logique ou d’une programmation 200% vicelarde ? Imaginez un taliban infiltré dans les processeurs ou un sinistre ministre de type Renuisance aiguillé par Mac Qui-Ne-Sait ? « Suppr. » et basta !
En attendant, pauvres mortels, nous avons des artistes humains qui dominent leurs machines, leurs claviers et nous offrent quelque réconfort sonore.
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Maps : la carte-mère
Très chouette album électro instrumental de A à Z du producteur, remixeur acclamé et anglais : James Chapman aka Maps, sur le prestigieux label Mute. Cela s’appelle Counter Melodies et voici 10 morceaux qui allient légèreté et brillance, entrain et intelligence. De quoi savourer, en souriant ou en dansant, voire les deux en même temps.
Alors Chat GPT, Big Brother et même HAL 9000, vous faites la tête, hein ? Hé oui, il va falloir encore mouliner un peu pour égaler Maps !
La touche de classe, l’inspiration piquante de ces contre-mélodies plaisantes, vous ne l’avez pas encore en stock.
Avant que les pupuces ne réagissent, écoutez ici !
Depeche Mode : maître et serveur
Les grands yakas de l’électro à la fois populaire et qualitative reviennent bientôt, le 24 mars, avec un album (Memento Mori) et sortent un single Ghosts Again, qui est bon, totalement dans leur style synth-pop, cette fois en mode pas joyeux, remembering que l’un d’entre eux est passé de l’autre côté du Styx. Punaise, ils ont pris un coup de vieux mais ils assument et la retraite n’est pas pour demain, même avec pile… 43 annuités (ils ont débuté en 1980 !)
De toute façon, un disque de Depeche Mode c’est comme un film de Woody Allen : le niveau est haut, y’en a déjà plein, on le reconnaît tout de suite, on aime presque à coup sûr, et trois options sont possibles = bon, très bon ou génial.
Mauvais, médiocre ou nul, c’est pour les autres.
Album, promo, méga-tournée : on attend la suite !
Issa Bagayogo : mémoire vive
Je ne sais pas pourquoi, mais je me souviens tout à coup de ce musicien malien, né la même année que moi, mais aujourd’hui disparu.
CQFD de l’alliance réussie -quoique inattendue- de musiques électroniques avec une humanité chaleureuse, c’est ici la musique africaine de qualité mêlée avec des synthés et boîtes à rythmes !
Il fut surnommé « Techno Issa ». Une carrière courte mais une impression vive pour son public, et un talent réel.
Ecoutez le beau morceau Sya, par exemple !
Difficile de faire plus inimitable par une I.A. ?
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Et vous noterez que ce post est écrit à la main, en mode artisanal et sans l’aide d’autre logiciel que Word.
Jérôme « pas entièrement scanné » V.
