Les Red Hot ! J’ai vu les Red Hot !! Les Red Hot Chili Peppers, quoi ! Je crois qu’hier, en écoutant les premières notes de Californication, je me suis dit que j’étais une *** de chanceuse. D’un coup, je me suis remémorée mes années lycée à chanter le refrain à tue-tête, le sourire aux lèvres, la malice au coin des yeux. It was amaziiiiiiing, you know! The whole festival was amaziiiiiiing!!! Tellement américain, tellement californien ! Tellement Lolla, quoi.
Et oui, ce weekend (du 22 au 23 juillet 2017), pour la première édition française du célèbre festival américain Lollapalooza, l’hippodrome de Longchamp était aux couleurs de la Californie, entre paillettes, fleurs dans les cheveux, maquillage et tenues extravagantes.
Créé en 1991 par Perry Farrel, le leader du groupe Jane’s addiction, le Lollapalooza était au début un événement underground réservé aux amateurs de rock. Et puis, le festival a pris de l’ampleur au fil des années avec des têtes d’affiche comme Rage Against The Machine, Nirvana ou Smashing Pumpkins, jusqu’à devenir une référence aux Etats-Unis. D’abord itinérant dans plusieurs villes américaines, il s’est ensuite posé à Chicago, pour enfin s’exporter dans le monde entier et oublier un peu le rock et s’ouvrir à d’autres styles de musique.
Pour cette première édition, c’est plus de 110 000 personnes – des festivaliers étrangers pour la plupart et aussi des français – qui sont venues sur les deux jours applaudir une cinquantaine d’artistes du monde entier. Une programmation de folie, digne d’un Lollapalooza : Imagine Dragons, Skepta, The Hives, Pixies, London Grammar, Milky Chance, The Weekend, Liam Gallagher, Tom Odell, Alt-J, Christal Fighters, Oscar & The Wolf.
Dans mes chouchous, on note :
La femme : Ce concentré de vitamines est une des meilleures performances que j’ai vues. Complètement décalé, psyché, le groupe survolté chante en français des morceaux aux paroles totalement déjantées.
Alt-J : Alt-J, pour moi, c’est des heures à écouter les albums en boucle. Encore et encore, sans jamais se lasser. Alt-J, c’est une véritable expérience (comme celle de taper Alt+J sur son clavier d’ordi). Tout est sublimé : la voix, la scène, la lumière. Et les refrains des morceaux nous donnent tous envie de nous trémousser.
The Weekend : Il a été la bonne révélation live du festival. Un show pop R’n’B à l’américaine parfaitement maitrisé avec une voix suave et profonde et des jeux de lumières sublimes. Et pour couronner le tout, un feu d’artifice est venu clôturer la journée du samedi.
Walk Off The Earth : Le groupe de canadiens connu pour ses reprises a enflammé le Lolla avec ses rythmes efficaces et ses surprises au public. Pour plaire aux locaux, ils ont même poussé la chansonnette en français avec Champs Elysées.
Alors, avec tout ça, je peux vous soutenir que le LollaParis était une très belle édition !
Anne-Laure, complètement lolilol