
Pour rire, légèrement en avance, avec l’aide alliée de Chat GPT, du site du festival et de quelques ajouts malicieux !
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Carnet de bord au futur d’un journaliste heureux à Rock En Seine 2025
22, 23 et 24 août – Parc de Saint-Cloud : we love orange, pas green
Trois jours, quinze concerts, et une mission : goûter à tout sans s’écrouler, jongler de scène en scène comme un buffet musical à ciel ouvert. Beaucoup de découvertes pour un long weekend sonique.
Entre éclats de guitare, beats hypnotiques et refrains qui restent collés au cerveau, voici mon parcours sélectif, conjugué au futur proche… et forcément subjectif.
Ah oui, prévoir un budget cashless de 150 euros d’hydratation houblonnée.
Vendredi 22 août – Premiers battements
Calling Marian
Electro fine et précise, mais avec un groove chaud.
Fun fact : Elle cale parfois des bruits inattendus dans ses sets, comme des fragments de voix ou de sons urbains.
Coup de cœur : Les basses qui massent le diaphragme.
Moment à ne pas oublier : Un type dans le public qui danse avec un bonnet et une parka d’hiver… alors qu’il fait grand soleil.
Whomadewho
Trio danois pas banal voire de haut niveau, qui mélange disco, pop et électro avec élégance.
Fun fact : Leur nom vient d’un album d’AC/DC, mais leur son est à des années-lumière.
Coup de cœur : Un break instrumental qui a hypnotisé la foule.
Moment à ne pas oublier : Les 3 en chemise hawaïenne ouverte, sourire XXL.
Max Baby
Garage-pop vitaminé, avec du cœur.
Fun fact : Le batteur chante aussi, et c’est étonnamment juste.
Coup de cœur : Les guitares brillantes comme une journée d’été.
Moment à ne pas oublier : Un kid de 7 ans sur les épaules de son père, qui connaît les paroles et ne porte pas de bouchons d’oreilles ;
Kids Return
Pop indie mélancolique et lumineuse.
Fun fact : Leur nom est inspiré d’un film de Takeshi Kitano.
Coup de cœur : Un refrain doux comme un souvenir d’adolescence.
Moment à ne pas oublier : Les gens qui se prennent dans les bras pendant la dernière chanson.
Camion Bip-Bip
Rock militant un peu absurde, mais groove détendu et textes déjantés-décalés.
Fun fact : Ils ont une chanson entière sur… un pneu crevé.
Coup de cœur : Un riff qui reste en tête toute la soirée.
Moment à ne pas oublier : La chanteuse en gilet fluo qui saute dans le public sans filet.
Marc Rebillet
Impro totale entre funk, électro et comédie.
Fun fact : Chaque concert est 100 % improvisé, il compose en direct. C’est donc… fun.
Coup de cœur : Une chanson improvisée sur “les frites du catering”.
Moment à ne pas oublier : Le public qui scande “Marc, Marc, Marc !” en rythme.
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Samedi 23 août – La journée caméléon
Slow Fiction
Pop-rock rêveuse, un peu floue, parfaitement réconfortante.
Fun fact : Slow Fiction parlera forcément à celles et ceux qui ont adoré les Yeah Yeah Yeahs, Interpol ou les Walkmen.
Coup de cœur : Les voix qui se superposent comme des vagues.
Moment à ne pas oublier : Une spectatrice qui dessine le concert sur un carnet. Etudiante aux Beaux-Arts ?
Pamela
Soul-pop lumineuse, voix puissante.
Fun fact : Simon Quénéa qui est aussi batteur pour Zaho de Sagazan.
Coup de cœur : Une note tenue tellement longtemps que le public a applaudi en plein milieu.
Moment à ne pas oublier : Un couple aux cheveux blancs dansant un rock improvisé dans la poussière.
Tout le monde s’appelle Clara
Pop théâtrale et joyeuse.
Fun fact : Aucun membre du groupe ne s’appelle Clara ? Non, leur chanteuse s’appelle effectivement Clara, comme vous l’aurez peut-être deviné.
Coup de cœur : Les changements de rythme inattendus.
Moment à ne pas oublier : Un spectateur déguisé en Bayrou qui monte sur scène.
La Lom
Indie-folk douce et aérienne.
Fun fact : ils ont fait leurs débuts en jouant régulièrement à l’entrée du Roosevelt Hotel, lieu mythique situé sur Hollywood Boulevard.
Coup de cœur : Les harmonies et les mélodies fines, suspendues dans l’air chaud.
Moment à ne pas oublier : Les drones qui passent au-dessus au moment d’un morceau planant.
Gildaa
Inclassable et maquillée.
Fun fact : Je l’ai croisée au festival d’Avignon dans un restaurant à tapas, et elle a dit à une aime « je joue à Rock En Seine », donc j’ai été la voir. Not bad !
Coup de cœur : Un solo de ukulélé qui a déclenché une ovation.
Moment à ne pas oublier : Elle croise pop, effets électro, violon, cadences afro-brésiliennes et textes mystiques…
Jamie XX
Électro hypnotique, textures riches.
Fun fact : Grand amateur de vinyles, il sample parfois des disques rares en live.
Coup de cœur : L’art des montées en tension suivie d’un drop parfait.
Moment à ne pas oublier : Des milliers de mains levées sous les lasers par 32 degrés.
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Dimanche 24 août – Dernières étincelles
Léonie Pernet
Electro expérimentale et organique.
Fun fact : Elle a appris la batterie avant le piano (Batteuse de formation (notamment auprès de Yuksek),
Coup de cœur : Les percussions tribales au milieu d’un morceau ambient.
Moment à ne pas oublier : Le public conquis, yeux fermés, totalement ailleurs.
King Hannah
Rock lent et cinématographique.
Fun fact : Leur musique a déjà été utilisée dans des séries policières.
Coup de cœur : La tension qui monte sans jamais éclater.
Moment à ne pas oublier : Une corde de guitare cassée pendant « All Being Fine », mais la chanson continue.
Sharon Van Etten
Folk-rock, aérien, puissant et émouvant. J’aime beaucoup.
Fun fact : Elle a collaboré avec The National.
Coup de cœur : Un talent vocal qui a coupé le souffle à tout le monde.
Moment à ne pas oublier : La lumière dure du soleil sur nos têtes qui transpirent.
Wallows
Indie-pop fraîche et entraînante.
Fun fact : Leur chanteur est aussi acteur dans une série Netflix.
Coup de cœur : Des refrains repris par toute la foule.
Moment à ne pas oublier : Des ballons de baudruche roses lancés dans le public.
Stereophonics
Brit-rock intemporel.
Fun fact : Leur premier album date de 1997 et sonne toujours aussi frais.
Coup de cœur : Les vieux tubes chantés à pleins poumons.
Moment à ne pas oublier : Les bras levés d’un public intergénérationnel uni, signé #okboomer
Fontaines D.C.
ZE Post-punk intense, tranchant.
Fun fact : Ils viennent de Dublin et glissent souvent des références littéraires dans leurs textes.
Coup de cœur : Un refrain crié à s’en briser la voix.
Moment à ne pas oublier : Les pogos joyeux à l’avant-scène.
QTSA
Rock abrasif et puissant, avec une présence scénique qui ne laisse aucune seconde de répit. Des stars attendues !
Fun fact : Le groupe s’appelle au début « Gamma Ray », et réalise un premier EP sobrement intitulé Gamma Ray en janvier 1996. Homme doit alors changer le nom du groupe, puisqu’un groupe de power metal allemand utilisant déjà ce nom les menace de les poursuivre en justice s’ils ne changent pas de nom. Josh Homme rebaptise alors le groupe Queens of the Stone Age
Coup de cœur : Un mur de guitares saturées qui vous percute comme une vague de tsunami japonais.
Moment à ne pas oublier : C’est fini Rock En Seine 2025, snifffff.
Jérôme « SF bright mirror » V.