
Continuons nos modestes chroniques, en restant bien entendu reconnaissant pour l’accréditation !
Nota bene : question naïve = la jauge n’est-elle pas passée à 70.000 par jour maintenant ?
Préambule : j’ai la chance d’être accueilli dans une chouette famille de Clissonnais formidables, à 200 mètres du château, qui hébergent aussi une demi-douzaine de festivaliers ultra-cool et conviviaux : autant vous dire que cela permet de prendre son temps, discuter, manger, boire une petite bière et même prévoir un barbecue tous ensemble. Rencontrer d’autres humains, parler de ce qu’on aime et oublier les news sont certainement les grandes motivations du tous ceux qui sont heureux d’entendre des sons puissants par 36 degrés sans ombre. Je ne vous parle pas de ceux qui se baladent en slip, en moine, en viking ou en Faucheuse avec capuche noire et tous ceux qui enfin peuvent porter leur T-shirt préféré fièrement.
Être libre, est-ce être heureux ? Vous avez 4 jours et 8 pintes de Grimbergen…
A propos de t-shirt vous croisez forcément l’intégralité de la programmation en déambulation, plus des parodies fort réjouissantes ; j’ai noté ce vendredi Pink Freud, Iron Meowden, Air Marx, Megabête, AC-D sea et des poissons et mon coup de cœur : Black Chabat avec un quasi-sosie du vrai Alain C (était-ce lui ?).
Je n’oublie pas la valse infinie des tatouages ! Cela va du cahier de brouillon fait par un copain de prison niveau CP -dommage- à l’œuvre d’art complète type yakuza, fresque mystique polychrome, tableau pointilliste ou promesse d’apocalypse -chapeau-.
Idée = avoir le droit de léguer sa peau quand on va rejoindre le Valhalla et métalleux et on aurait un musée du tatoo, interdit au moins de 18 ans avec atelier dessin à la sortie par des artistes agréés…
Côté musique j’ai vu, en transpirant et me traînant comme une otarie dans un oued à sec, Royal Republic, Dopethrone, The Cult et les Garçons Bouchers. Ces derniers rendent hommage avec un cœur énorme au Grand Boss Boucherie qu’était François Hadji- Lazaro, qui nous voit du ciel ; émotion et chaleur, c’était du pur barbaque ska-keupon en live dans le vrai esprit punk de Paname. Musicos burinés et experts, c’était beau et vivant. Une petite larme dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs.
Ce matin j’ai bien dormi. Stress ? Zéro, j’irai dans l’enfer caniculaire vers 16 heures, déjeuner, petite sieste et …faut pas pousser, y’a pas marqué Stakhanov !
Samedi c’est la foule de folie.
Jérôme «la lambada, on n’aime pas ça » V.