Olowex, en voilà un nom qui titille la curiosité !
Heureux lecteurs de Songazine, oyez, oyez, car ils sortent un EP nommé Discode, qui nous a attrapé l’oreille sans tarder…
Package complet : explications, plein de liens et une interview exclusive !
C’est un groupe « cinematic-electro français », dont le moteur à deux temps trois mouvements est le compositeur de musique de film Holeg Spies, connu pour son duo Savage & Spies (The Human Centipede, The Outsider…) + le compositeur, producteur électro Yannis Kamarinos (notamment acclamé pour ses remixes de Giorgio Moroder).
Je cite : « OLOWEX crée un pont entre le son électro français et le cinéma indé étranger. Pour leur premier single, ils ont décidé de collaborer avec l’un des labels French-touch référence : SO FRENCH RECORDS.
Le titre « Discode » fait partie de la bande originale du thriller Selling Isobel (Prix du Meilleur Film Indépendant au Festival Raindance à Londres) »
Musique fortement évocatrice, recommandée pour tous publics avertis, comme vous, chers lecteurs de Songazine !
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Interview dominicale.
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Q1: Quelle différence entre un morceau électro instrumental et un morceau électro « cinématique » ?
Holeg : La différence vient d’abord du fait que le morceau est composé pour servir la narration d’un film et donc inspiré par celui-ci.
Yannis : De plus, le coté cinématique est évoqué par des sons et des arrangements habituellement utilisés dans la musique de film, et au fort pouvoir évocateur d’images et d’émotions.
Q2 : Composer pour un film d’horreur / épouvante, est-ce particulier ?
Holeg : Très particulier car il s’agit de plonger au cœur du film, s’en imprégner. La musique en est un personnage souvent épouvantable et c’est au compositeur de le créer ! Et, on ne peut pas échapper au fait de regarder les scènes des dizaines de fois, très en détails.
Yannis : Holeg est un psychopathe qui s’ignore en fait ! (rire). Actuellement, OLOWEX compose un nouveau titre original pour un psycho-thriller américain. On doit soutenir le drame et l’angoisse que le réalisateur a créé à l’image. Faut se mettre dans la peau des personnages du film !
Q3 : Un synthé (ou une machine) « culte » et pourquoi ?
Yannis : Le Thérémine pour le côté étrange et visuel qu’il présente lorsque qu’on en joue, mais en fait les machines Moog en général pour le grain du son et des filtres qu’on affectionne tout particulièrement.
Q4 : Où a été prise la photo de l’artwork de « Discode »
Holeg : Il s’agit d’une plage à la frontière des Landes et du Pays-Basque sur laquelle nous avons tourné une partie du clip avec le réalisateur canadien Lewis Martin et le sculpteur de lumière Philippe Hérault.
Q5 : Demain, le mot Olowex dans le dictionnaire et avec quelle définition ?
Yannis : Un groupe cinématique-électro avec une ambition collaborative s’inscrivant dans une transversalité artistique qui va au-delà de la musique.
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Merci Olowex !
Jérôme « I love Scrabble » V.
PS : Superbe clip