
Attention, vagues de chaleur en provenance directe de la côte ouest : The Californian, le nouveau bijou de Brad “Guitar” Wilson, est sur le point de déferler sur nos platines comme un solo incandescent en plein été.
Ce 27 juin 2025, c’est mon anniversaire et oubliez la météo : le thermomètre montera à cause de la Fender Stratocaster en fusion de Wilson, enregistrée entre les studios hollywoodiens et les pierres belges de l’ICP, en mode classe internationale.
Après le succès ronflant de Buckle Up! (15e place des radios Blues Rock en 2024), Brad « G » ne lève pas le pied : il appuie sur l’accélérateur avec une bande-son de road trip qui fleure bon les embruns de Monterey et les orages amoureux de Lightning In A Bottle. Ce disque transpire le rock roots et le blues racé, quelque part entre le Sticky Fingers des Stones et un barbecue nocturne sur Sunset Boulevard.
Et quels compagnons de route ! Tony Braunagel (batteur primé) frappe sec, Chris Rhyne (clavier chez Santana) nous offre des nappes solaires sur le Quincy Jonesien “Love And Peace”, tandis que la reprise de “It Hurts Me Too” nous donne envie de pleurer dans notre bière, mais le sourire aux lèvres.
Le clou du spectacle reste le retour du légendaire “Teaser”, échappé du film Vampires de John Carpenter, qui revient ici en version relookée, plus mordant que jamais.
Brad, c’est un songwriter qui sculpte ses chansons comme on taille un Marshall dans le granit. Chaque riff est une déclaration d’amour au blues rock. Chaque morceau semble prêt à rentrer dans les annales — ou plutôt, dans votre playlist de l’été. On fredonne “Say You Wanna Dance” comme une invitation à danser pieds nus sur l’asphalte brûlant, et on rêve sur “Back Roads” à des routes américaines bordées de cactus et de souvenirs.
The Californian, c’est la bande-son d’un été sans fin, un disque fait pour rouler vite, jouer fort, et vivre libre. Merci Brad, on embarque. Bouclez vos ceintures — ou pas, vous allez planer.
Jérôme « the Parisian » V.
PS : mention spéciale à l’artwork de couverture totalement kitsch et assumé (un peu d’humour et pas de guerre please !)