- Best of 2025 ! EDITO
La question est simple : serons-nous encore tous vivants pour le Best Of 2026 ?
Les généraux et les majors, comme le chantait fort bien XTC « are unhappy unless they get a war », le gouverne-ment envoie déjà la composition du kit de survie, Vladimir est prêt, les usines d’obus tournent à plein et les drones ne sont plus vraiment des jouets. Le bruit des kalashnikovs retentit dans moult endroits et les colombes rasent les murs, voire sont bouffées toutes crues. On se croirait en 1913 ou en 1938, non ?
A la tête de notre cher pays des élus décérébrés et haïs de tous se battent comme des coyotes enragés, prêts à toutes les compromissions pour une miette de pouvoir, et même le plus grand des malfaiteurs, pourtant de fort petite taille, fait écrire un livre ridicule pour expliquer que tout est gris en prison après un séjour éclair et en mode VIP ! Snif.
Voulez-vous que l’on évoque le très sale mais puissant narcotrafic, l’IA qui aura notre cerveau puis notre peau, les PFAS partout et le plastique itou, la fièvre nébuleuse à symptômes purulents aléatoires des vaches bigleuses ou du prix du courant alternatif ? Stop ! Arrêtons donc immédiatement de nous plaindre, sinon c’est la boîte de Pandore qui s’ouvre avec bruit (enfin, il semble qu’elle soit déjà là, open and revolving plutôt, ça c’est une citation de Johnny Lydon).
Parlons culture, musique, concerts, festivals.
Evoquons des artistes, des performances, des créations et des idées neuves.
Profitons de chaque instant volé à la fumée, au feu, au bruit, au désespoir (ça c’est du Bernard Lavilliers).
Songazine, fondé en septembre 2012, ne lâche rien, ne renonce à rien et s’éloigne avec fierté des abominables classements des « choses » les plus écoutées sur les sites gloutons tels que Potifaille et Deazler. Berk.
Chercher, proposer, partager : ici c’est positif et laudatif uniquement. Du rare et du beau, du fort et du chaud. Voici donc le meilleur de nos chroniqueurs, de la belle musique, des réconforts pour l’âme et l’esprit, de quoi s’esbaudir en attendant… la fin du monde (ça c’est Sam Sauvage qui le dit).
Jérôme « I will survive » V.






