ZZ Top est endeuillé par la perte de son bassiste historique, et nous on écoute leurs chansons à nouveau.

Eté 2021 polaire, le soleil a disparu au Nord de la Loire…

On ne va pas se laisser abattre et vite, quoi de réjouissant ?

Et puis bim, bim, en mode aoûtien relaxé je reçois un album de White Cowbell Oklahoma, des canadiens de Toronto qui nous balancent 40 minutes bien délirantes tout en étant expertes dans l’album Textos Raros (vol1. 2001-2011) sur leur propre label Slick Monkey Records cela ne s’invente pas !

C’est une très bonne surprise et chouette découverte pour votre serviteur : ces garçons envoient les patates chaudes en rafale ; je lis que leurs morceaux sont recommandés pour « fans of Deep Purple, ZZ Top, and Frank Zappa ». C’est parfaitement exact : on passe du rock sudiste frappé au long délire instrumental et oui, des soli d’orgue maxi-longs -ou d’autres instruments maniés avec expertise-

On part loin dans les tours et l’emphase musicale multiforme. En revanche, le sourire aux lèvres, on le garde du début à la fin.

Coup de chapeau pour l’artwork de couverture, un magazine porno tout fripé et jeté vite fait, sur un chemin de forêt isolé (après un usage solitaire que l’on devine bien, aaaaah… misère du célibataire mâle). Bien vu, c’est l’inverse total du #metoo en fait, non ?

Et ce disque me fait découvrir une longue discographie d’un groupe apparemment assez mythique.

On en apprend tous les jours !

Album en question recommandé à fort volume et sans doute en fin de soirée, quand tout le monde aura fini la téquila et le vin rouge et s’attaquera aux trucs bizarres au fond des armoires de cuisine ( Blier et Ventura approve this).

Merci White Cowbell Oklahoma, vous avez de l’humour et semblez assez inoxydables comme groupe.

Jérôme « take me up to Canada » V.

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