Ok les amis, voici l’album d’un vétéran pas comme les autres. Bills Homans aka Watermelon Slim, encore un grand bonhomme venant de l’Amérique qu’on aime, celle qui a croisé le diable un soir, au coin d’un carrefour.

Bluesman chanteur, harmoniciste et guitariste, notre gentilhomme du jour est apparenté à la grande famille du Delta du Mississippi.

Je lis dans sa bio qu’ à côté de sa carrière dans la musique, Bill Homans est un universitaire, diplômé de journalisme et d’histoire de l’Université d’État de l’Oklahoma. Il a également été membre de Mensa International (cela veut dire qu’il est très intelligent). C’est aussi un vétéran de la guerre du Viêt Nam (cela veut dire qu’il a expérimenté des trucs en plus que vous et moi).

Bref, un type loin de la banalité et qui a parcouru moult scènes, vu le monde, côtoyé les plus grands musiciens et même failli être emporté par la Faucheuse en 2002, sans oublier d’être un champion de bowling, peintre, qui parle aussi français, n’en jetez plus ! Lisez sa bio, c’est passionnant.

Aujourd’hui, je vous cause de son dernier album, Golden Boy, superbe galette que j’ai écouté avec plaisir une demi-douzaine de fois déjà…

Musique à l’image du bonhomme : avec du fond !

watermelon slim Golden Boy album

Un artwork de pochette ultra soigné, incluant un fort beau livret de photos en noir et blanc. Vous voyez que vous n’avez pas affaire à un blanc-bec mais à un de ces musiciens qui écrivent la légende.

Ici : un bon cocktail fort et sec de blues qui râpe et accroche, des chants indiens, de complaintes de soldats a cappella, des ballades pour crépuscules au cœur serré, des chansons simples belles et sincères.

C’est de la guitare crasseuse, des cordes d’acier, de l’harmonica qui pleure et de la voix profonde.

C’est du costaud, du vécu, des USA qu’on ne voit pas dans les fausses pubs Marlboro.

C’est du blues, ça mon pote et ça fout des frissons.

Jérôme «low octave » V.

 

PS : CADEAU pour vous, 16 minutes avec lui  un chouette docu !

 

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