(photo : The Lost Meridian)
Je profite de ce jeu de mots un peu vaseux pour saluer modestement Amadou et Mariam musiciens exemplaires, sympathiques et engagés et dire que non, le disco ressorti du vieux placard (à monter soi -même ?) made in Stockholm n’est pas trop ma tasse de thé. Chez nos bons amis suédois je préfère de loin Bror Gunnar Jansson, dont on vous reparlera bientôt ! Du vrai Blues OK, des paillettes artificielles, bof bof bof.
Bref, on est le dernier jour de la semaine, c’est Sunday mais pas de vraiment de sun qui perce à travers les nuages, en revanche des rayons de lumière musicale pour nous donner le sourire.
Trop hip, le trip hop !
De Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine (mais l’ancienne c’était aussi OK) les forts doués The Lost Meridian, nous gratifient d’un EP qui fait honneur au genre trip hop, donc. Regardless of what the omen said, 5 titres élégants, aller-retour express Mérignac-Bristol sans dépaysement. Agréable pour un dimanche cosy.
Sons léchés, chant aérien, ambiance emplie de nostalgie : tout est là pour que vous appréciez ce que l’oracle avait prédit : « la lune en conjonction avec le méridien perdu aligné sur Bételgeuse, vous aurez du succès, même si la route est longue et pavée d’épreuves. C’est 80 euros. ». Vous me mettez un foulard sur la tête, j’agite une boule de cristal en fronçant les sourcils et pour une somme modique je vous explique votre futur. Il sera bon, si vous m’êtes sympathique…
Ono mais pas Yoko
J’avais adoré un seul titre de l’album d’Ono Scream ! Et c’était en 2017, Hollow Man sur une magnifique compilation du label 5 étoiles UPR (Unknown Pleasures Records) = Black Summer 2017, que de belles et sombres chansons.
Las ! J’étais passé à côté du reste de leurs compositions dark (désolé, c’est ballot) et j’ai pu me rattraper en l’achetant, mais oui, en digital pour une somme modique. Lien ici, allez go !
Si vous êtes fan de Joy Division et de la constellation magique qui gravite tout autour, vous y lancez votre vaisseau en hypersonique sans hésiter et apprécierez les 15 titres parfaits. Je ne sais pas dire mieux, c’est la bonne « vibe » du début à la fin. Sur l’échelle de ma subjective estime. Abba c’est tout en bas, Ono c’est tout en haut (pas la plastic Yoko, oh nooooo !).
Et encore merci et bravo à UPR et bien sûr à Pedro, le Prométhée de la dark-indus-électronique qui fait briller sans répit les étoiles noires de la mélancolie.
Les faux nics et les types stéréo
On reconnaît la voix sans attendre trois secondes, et les Stereophonics propulsent un single, Do Ya Feel My Love ?, en avant-goût de leur 14 ème album, Oochya!, qui arrivera en Mars prochain. Une longue carrière, de très belles chansons. Savoir-faire et faire-savoir, c’est certain. On attend ça !
Toujours beaucoup d’assurance et de maintien chic dans cette musique rock pleine de bons sens et de bons sons.
Ressortir le dossier ?
On n’a pas classé sans suite Archive, ce groupe passionnant et changeant. Nous apprenons que le douzième album studio du groupe, Call To Arms & Angels est un double album de 17 titres enregistré aux studios RAK à Londres.
Patience.
Il sortira en Avril et pour nous mettre en appétit, un single ‘Shouting Within’ empli de sentiments troublés et des vocalises suaves de leur chanteuse Holly Martin. Clip noir et blanc, sobriété, concentration, ton grave.
Ah, c’est pas Money, Money, Money fait la danse des canards au Macumba !
Jérôme « good taste bad taste » V.