Un dimanche 21 juillet qui sonnait très rap et rock avec The Strokes et Biffy Cliro, on y était et on vous raconte.

Après un concert d’S.Pri Noir tôt dans l’après-midi qui marquait le début d’une journée rap, c’est à 17h30 que les choses sérieuses ont commencé.

Roméo Elvis a fait son entrée. Accompagné par son groupe de musiciens, le rappeur belge a débarqué sur le titre éponyme de son dernier album, Chocolat. Enchainant par « Drôle de question » qu’il a interprété lui-même à la guitare, devant un public conquit. Comme il aime bien finir, non pas en douceur, mais avec du gros turn, pogo… Romé Elvis s’est fait plaisir avec son combo 3 Étoiles, Bruxelles arrive et bien évidemment Malade, repris en chœur par la foule du festival.

Avant de partir le rappeur a lâché : « désolé pour les autres artistes que j’ai flingués à ce festival, car je suis le meilleur sur scène… Je rigole ».

Nicko Guihal

Roméo Elvis – Nicko Guihal

Après un Roméo Elvis en feu, nous avons rejoint le chanteur Portoricain Bad Bunny  

Il est l’un des rendez-vous à ne pas manquer à cette troisième édition. Les festivaliers se déhanchent au rythme des ensorcelants MIA, Te Bote ou encore Soy Peor. Bad Bunny offre un moment de douceur intense, alors que les derniers rayons du soleil s’apprêtent à briller. Entre deux chansons, le chanteur ne peut s’empêcher de parler de l’atmosphère politique de son île, en proie à de nombreuses manifestations, réclamant la démission du gouverneur Ricardo Rossello.

Bad Bunny - Nicko Guihal

Bad Bunny – Nicko Guihal

Tête d’affiche de cette édition 2019, les Strokes, en pleine tournée nostalgique ont dû faire face à des problèmes techniques qui ont failli venir à bout de la patience de Nick Valensi, un des deux guitaristes de la bande. Et pourtant, tout était là : en mettant de côté leurs deux derniers albums, les Strokes avaient devant eux un boulevard de réminiscence adolescente. Il n’y aura pas de nouveaux morceaux, mais une farandole d’anciens, piochés davantage du côté de Is This It ou Room on Fire que de Angles, sans parler de Comedown Machine, décidément délaissé. C’est un concert d’une facilité nostalgique, sans prise de risque et sans recherche. « Heart in a Cage », « Reptilia », « 12:51 », « The Modern Age », mais aussi quelques gemmes pour les fans comme « Ize of the World » et « Under Control » en attendant, on se console comme on peut. Immense ovation à la fin du concert, les festivaliers en veulent encore et le font entendre. Une heure et quinze minutes de concert, c’est court pour un groupe aussi rare. La dernière représentation des Strokes dans l’Hexagone remonte à 2011.

The Strokes - Lollapalooza

Du côté de Biffy Cliro, pas grand chose de neuf non plus – rien qui n’empêche le trio formé par Simon Neil et les frères Johnston de déclencher une véritable tempête sonore comme ils en ont le secret. Avec pour base une solide discographie où riffs explosifs côtoient moments d’accalmie, toujours chargés en électricité malgré tout « Biblical », « Black Chandelier ». Une valeur sûre en live.

Afterdepth

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Chloésong

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