Pas de chance, je suis pris et dois faire l’interview du jour, par défaut … par téléphone. Allô, Andy…
Je parle à Andy Ghosh, le guitariste du groupe Turbowolf, qui me répond dans un anglais parfaitement agréable et pertinent.
De fait, j’ai écouté ET réécouté leur troisième album, The Free Life et tout simplement je fus séduit et partisan d’en dire du bien ! Difficiles sont les Turbowolf à catégoriser, ce que me confirme Andy. Si l’on veut, malgré tout donner des pistes, on parlera de rock, de punk, de psychédélique, de son vintage mais surtout d’énergie communicative. Une voix haut perchée qui surfe sur des mélodies puissantes, rythmées et des trouvailles à tous les coins de morceaux. Ça secoue, voilà qui est certain, mais il y a un swing, du punch, de la fumée, des ondulations et moi qui vous parle, j’ajoute un zeste de magie et pas mal de talent.
Ce groupe de Bristol a tout pour te plaire, amateur des Stones période 2000 Light Years From Home, mais aussi des Smashing Pumpkins par exemple.
Andy m’explique qu’ils vont démarrer une grande tournée aux USA (avec Royal Blood, hey !), et nous les attendons ensuite en Europe, avec espérons-le, une date à Paris à la fin de l’année. Notez que ce guitariste est grand amoureux des guitares Gisbson Firebird et il en possède trois. Il me signale que le chanteur écrit les paroles des chansons mais que c’est lui qui a conçu la pochette de l’album (symboles et énigmes inclus paraît-il, à vous de deviner).
Chers lecteurs, écoutez Turbowolf, c’est du bon, du très bon… et commencez par regarder ce clip bien barré de ma chanson préférée de l’album, elle en porte d’ailleurs le titre.
Tirbowolf, ce n’est pas du pipotron, mais de la bonne musique à écouter fort.
Jérôme « I did my homework » V.