La rencontre entre le grand guitariste Dave Stewart (ex Eurythmics) et un jeune chanteur de Louisiane est due à la curiosité du premier et l’audace du second.
Un tweet envoyé et hop, l’artiste connu craque pour le talent vocal du débutant talentueux. LE coup de chance, que l’on n’ose même pas espérer…
Pour le reste, la magie d’une rencontre, un travail inédit de composition-écriture à distance entre L.A. et la Louisiane, et voici un album qui secoue et émeut : Spitballin’, leur collaboration battant le pavillon Stewart Lindsey.
Dave Stewart a donc bien fait de s’allier à Thomas Lindsey, car ce dernier pousse ses chansons avec fougue et passion. C’est une voix unique, magnifique, haute, presque féminine, emplie de soul et de feu. La vibration est palpable, moi qui viens de terminer une chronique sur un disque électro bien froid, c’est ici tout l’inverse !
C’est tendu et passionné, ça sent le rock et l’Amérique, les guitares effilées et l’orgue Hammond ; on tape dans les mains, on transpire et on aime son voisin qui tient une bière blonde dans sa grosse paluche ; si vous aimez ce qui sent le bayou, le grand canyon ou la virée en Oldsmobile décapotable, vous êtes homme ou femme à adorer Stewart Lindsey.
Une favorite, Run From You, très accrocheuse et prenant aux tripes, de la belle ouvrage !
Le destin est bien souvent un sacré fils de p***, mais là pour une fois il nous livre une fort belle surprise.
Stewart Lindsey, album Spitballin’, vous aussi vous avez gagné au bandit manchot et ce sont cinq cerises qui s’affichent.
Rock bingoooooooo !
Jérôme «ball and chain »V.