Sept ans d’une trop longue absence en Europe, font que la venue de Social Distortion à Paris, en ce 29 juin et à l’Elysée Montmartre ont fait un bien fou à ses nombreux fans… Evènement attendu !

Vus au Hellfest le 20 juin dernier, Mike Ness et sa bande de tatoués sont venus arroser de généreux décibels nos oreilles heureuses. Dans la salle, un public conquis d’avance, bardé des bons T-shirts, connaissant les paroles attendait le groupe et a démarré au quart de tour.

Social Distortion, c’est un groupe épicé et racé, pour les connaisseurs du rock and roll, les amateurs de punk, les fanas d’une certaine Amérique sonique et sans concession. Ce n’est pas pour rien que Mike Ness s’est fait tatouer sur les bras les visages de Joey Ramone, Joe Strummer, Hank Williams, Johnny Cash, Johnny Thunders et Billie Holliday, rafale encrée de personnalités marquantes, artistes inspirés et inspirants. Sa musique est forte, puissante, sensible, humaine et révoltée. Revoyez le clip vidéo où ceci est illustré en une saga touchante le mettant en scène au long de sa vie !

Alors ce concert ?

Rien à dire : la douche de décibels électriques à été au rendez-vous, l’exécution parfaite et la communion avec la salle impeccable, suante, brûlante. Setlist royale, Paris a apprécié.

Presque 2 heures sur les chapeaux de roues, quelques mots et déclarations brèves mais l’essentiel reste la musique, les morceaux, l’énergie. 15 morceaux, 1 rappel de 4 chansons avec le final obligatoire forgé par l’incontournable et musclé « Ring Of Fire » de Cash. Et merci au passage pour une reprise sensible de Wicked Game (Chris Isaak).

Les grands hymnes de Social D. et oui, vous ne rêvez pas, une nouvelle chanson (Tonight) préfigurant un album à venir le 1er Octobre (waaaaat vous avez entendu « new album », comme moi, après 11 ans d’impasse et -quand même- des milliers de concerts à 80% et exclusivement dans l’un des Etats de nos chers USA, on était jaloux, nous !). Ah, que cela fait du bien de revoir ce groupe en chair et en os, alors que personne n’oublie la frustration de deux années de privations : chacun aura doublement, triplement aimé, profité et liké ce live de haut niveau. Alors, cher Mike, on se revoit avant 2029 ? So far away…

Jérôme « dear mover » V.

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