Droit au but, allons-y, le dernier album des Von Pariahs, aka Genuine Feelings c’est du rock and roll. Pas content ? Passe to chemin. Ravi ? Ressers-nous donc une tournée, et vite mon ami !
Les six garçons font chauffer la six cordes, vrombir la basse, chauffer les touches des claviers et la batterie n’est pas là pour faire dans la dentelle. Quant au chant, il est rageur, conquistador et puissant, that’s it folks !
Ne cherchez pas midi à quatorze heures, ici on vous secoue et gare aux petites natures, tel ce gosse qui braille en couverture du disque. Ferme-la, sale mioche, de Nantes à Montaigu, la digue du cul, rentre chez ta mère et envoie-nous ta grande sœur.
Moi je dis bravo, et f*** au politiquement correct, aux tièdes comme aux pieds-tendres. Le volume sur 10, comme antidépresseur, y’a pas mieux ! Messieurs les Von Pariahs, vous avez toute ma sympathie psychédélique, mon estime pleine de fuzz et ma complicité amplifiée. Carte blanche pour foutre le b***.
J’ai écouté vos 12 nouveaux titres, en ayant envie de faire « oouh », « aah », « yeaah », de boire plein de tequilas rapidos et de cocktails forts, de m’agiter dans la nuit, jusqu’au petit matin. « Don’t go » nous disent-ils… ne vous inquiétez pas, on ne part pas sans vous pour la prochaine virée.
Cette chronique est courte, la vie aussi p****, alors brûlons-la avec style en écoutant ce genre de musiques, en se croyant des héros, en jurant qu’on ne sera jamais sages, jamais morts, jamais calmés.
Ma note du jour ? Vin sur vin.
NB : Et qu’on donne encore une beigne à ce gosse qui braille !
Jérôme « take control » V.
