En attendant quoi ?

La fin du monde, les coupures de courant, l’inflation à 2 chiffres, le pouvoir d’achat en vrille, les ruptures de stock en coke ou la coupe d’Immonde de foot…age de gueule, que les glaciers géants fondent et qu’un gros champignon nuke ta mère made in CCCP pousse dans le ciel de Zapo xxxx… quelque chose ? (Madame Curie approves this).

En plus the Queen Is Dead, 10 jours de news en boucle.

Ah j’oubliais, ça fait longtemps qu’on n’a pas eu un feu d’artifice offert par les barbus !

Mais naaan, restons positifs les amis car nous avons de la jolie musique à écouter !

Tant de nouveautés qui en valent la peine : revue de presse sous pression ;

Tiken Jah Fakoly : Religion (single)

Un nouveau single du grand reggae man ivoirien qui dénonce les méfaits de l’opium du peuple. Respirons et buvons un athée à la menthe.

Barton Hartshorn : Manchester Sun (album)

Sortie le 14 octobre d’un magnifique album assez acoustique, joliment orchestré mais toujours inspiré. Encore une fois, on se dit que les anglais ont une royauté incontestée, mais oui c’est le talent pour produire des perles pop ou rock. Barton Hartshorn est un orfèvre, n’hésitez pas à rejoindre le club des initiés à son œuvre fine et délicate.

The Mars Volta : The Mars Volta (album)

21 ans déjà et 7 ème album pour un duo qui a bourlingué dans des genres énervés et revient avec un album pop et fort charmeur.

Difficile à qualifier ces morceaux élaborés avec amour et soin en seulement quelques lignes, mais voici une rafale de chansons qui semblent surgir des seventies, teintées de percussions et d’envolées mélodieuses.

C’est franchement agréable à écouter en mode chill, avec une veste à franges et un poster de Led Zep au-dessus du lit.

Ou en rentrant d’un tour at the drive-in (LOL), mais de bonne humeur et sans tout casser !

rRoxymore : Fragmented Dreams (single)

Amateur curieux d’électro au sens large, gentiment éclairé par des contacts pros bienveillants, je découvre régulièrement des artistes et morceaux qui me parlent. Marrant, pour quelqu’un qui n’a pas mis les pieds dans une discothèque depuis une sortie au Pacha (Louveciennes) il y a au moins trente ans.

J’ai pas vraiment une tête à être admis au Berghain, et si je bois un Red Bull on m’admet en cardiologie directement… mais j’aime les sons bizarres et oniriques : ce single est aérien et évocateur, donc j’imagine réussi !

Ça claque ET ça vibre, sept minutes d’ondes et oscillations : les fréquences choisies sont certainement en harmonie avec notre cerveau, alors try it ?

Un oxymore pour finir ?

Ce morceau est génère une frénésie apaisante.

The Supermen Lovers : Starlight (single, anniversaire 20 ans !)

Bon, on vient de parler de danse et de discothèques, il est évident que Starlight est un morceau pour s’agiter en cadence de 7 à 77 ans.

Coup de projecteur promo pour les vingt ans du tube (bien sympathique soyons honnête !)

Megadeth : The Sick, The Dying …and The Dead (album)

Enfin la grande revanche de Dave Mustaine ?

Du Metal enfin classé haut dans les charts de plusieurs pays ?

C’est le cas de cet album, yeeppeeee (malgré un titre qui fait penser à un rassemblement de sénateurs rue de Vaugirard voire de crackeux aux portes de Paname ?)

Mustaine est très bon et l’album excellent, rapide, pêchu : ça crépite, les six cordes des guitares sont mises à rude épreuve ! De la belle ouvrage pour les arrangements et le souffle épique. Chapeau, Dave !

Artwork très « Game Of Thrones », clips soignés.

Megadeth assure aussi bien que M**** : non, non, non, je n’ai pas prononcé le mot interdit !

Superdownhome : Blues Pyromaniacs (album)

Ils sont deux, ils sont élégants, ils sont italiens. En costume, ils arrachent le mur du son blues rock énergique et secouent la pulpe des aficionados du genre. Un peu ZZ Top, mais un de moins, sans les barbes et venant du pays de la mozzarella (on adore ce pays et la mozzarella) ;

Zéro faute dans leur production roots, garantie good feeling et vibrations chaleureuses. Avec eux, pas de restrictions d’électricité cet hiver, EDF pourrait les embaucher au lieu de pleurnicher et réparer avec du scotch ses réacteurs nucléaires à bout de souffle ;

Efficacité, énergie, entrain, les trois « E » de Superdownhome que l’on pourra écouter à Paris dans le cadre classieux que les vrais connaisseurs apprécient à Paris = le Jazz Club Etoile de l’Hôtel Méridien, le samedi 24 septembre.

La Féline : Tarbes (album)

Fan depuis longtemps de La Féline, artiste fine et subtile, on a beaucoup aimé son dernier album 200% personnel Tarbes, sa ville d’origine et de cœur.

Nostalgie de l’enfance, de l’adolescence, souvenirs de moments intimes et rêveurs. La ville est omniprésente, familière, pas oubliée et synonyme de moments passés, plus ou moins marquants, plus ou moins heureux en mode doux-amer.

L’artiste nous livre ses confidences avec douceur et élégance.

Mélange de jolies balades, mélodies douces ornées de paroles sensibles.

La mairie de Tarbes se doit de diffuser cet album à la population, en faire grand bruit et inaugurer (au moins) une jolie place « La Féline » !

Sortie le 14 Octobre 2022
(Kwaidan Records / Kuroneko)

Tarah Who ? Yay or Nay

Des Espagnoles survoltées en mode punk qui n’ampèrent rien pour attendre. Un calme apparent puis un déluge de décibels et une fin parodique de flamenco en mode MDR.

Pas mal du tout !

***

Voici donc un petit tour parmi l’abondance de sollicitations, abondance dont l’on nous a prédit la fin prochaine… mais cela ne devait pas concerner la production musicale mondiale, certainement pas !

Jérôme « Q4 overbooked » V.

Share