Je rencontre Sarah Blasko un jour de soleil à Paname, rue des Petites Ecuries et la vie est belle.
Cette jeune femme nous vient d’Australie et vient de sortir un bel album : Eternal Return, que nous avons déjà chroniqué.
Pour préparer l’interview, l’écoute renouvelée de ses chansons en montre la qualité, comme la toute première : « I am ready » : un vrai coup de poing, avec sa caisse claire martiale, les accords cinématographiques et sa voix qui livre sa puissance émotionnelle. Je lui avoue d’ailleurs très directement que j’aime beaucoup cette chanson (autant dire aux artistes ce qu’on pense, non ?).
Sarah a dans les mains un hors-série de magazine sur notre défunt Prince, idole commune, qu’elle a eu la chance de voir lors de l’un de ses derniers concerts à l’opéra de Sydney, en janvier dernier. Un grand moment me confie-t-elle, et rien ne semblait annoncer la catastrophe…
Nous parlons beaucoup de son dernier album, qui porte les traces de son goût pour les paroles simples et directes, le thème de l’amour comme inspiration majeure, mais aussi le choix de l’utilisation de synthétiseurs vintage (tel le fameux Prophet 08). On la voit d’ailleurs en jouer sur le clip où elle reprend Life on Mars de Bowie (« I was terrified but I enjoyed it »).
Elle connaît bien Paris, pour y avoir notamment joué lors du festival LFSM 2010 et à d’autres occasions. Là, elle commence sa tournée par Londres mais ne la manquez pas en notre capitale, le 19 mai aux Etoiles.
Bref, Sarah Blasko est une jeune femme charmante et sensible, douée et forte de plusieurs disques de haut niveau. Ravi de l’avoir rencontrée et, pour vous lecteurs, de vous la recommander avec chaleur.
Jérôme « down under » V.
PS : Ses recommandations australiennes.
Bien sûr, les légendaires et mythiques The Drones.