Elle arrive (en volant, en planant ?) de la baie de San Francisco. Son nom de scène est parfaitement mignon, unique et absurde : Salami Rose Joe Louis. Comment ne pas l’aimer immédiatement ?
Le 30 août 2019 sort son album appelé Zdenka 2080. J’ai l’impression que ça parle de science-fiction et de vaisseaux spatiaux mais je ne suis pas trop sûr (enfin si, j’ai lu le dossier de presse). 21 morceaux courts et étranges, mais attachants car baignant l’auditeur dans un cocon doux et synthétique ; je me souviens … des Residents, capables de sortir un album qui se nommait The Commercial Album (40 morceaux d’une minute pile, 20 face A et 20 face B).
Salami Rose Joe Louis bidouille tout elle-même et le résultat procure un apaisement salutaire, une relaxation fort agréable. Et elle me semble amicale, gentille, une bonne copine (au vu des photos de FB, hein)…
Ce qu’elle fait est plus osé que 90% des artistes car non-conventionnel tout en évitant le « n’importe nawak » de moult artistes qui nous la jouent « je te pose un néon brisé par terre et c’est dans une galerie du Marais à 200 K $ », vous voyez… le genre yoko-onesque WTF ??
Que vous dire, que justifier, si ce n’est que cette muzak m’est sympathique et que Salami Rose me semble bien barrée. J’ai envie de temps en temps de promouvoir des gens bien barrés, à l’Ouest, pas alignés (mais pourtant bosseurs sous leurs airs de fantaisistes, on vous connaît, hé).
Faites-vous votre idée, mais cet album serait parfait pour offrir à un pote martien, un cousin tombé sur la tête, votre poisson rouge dans son bocal ou votre meilleur ami qui adore Neon Lights, le morceau de Kraftwerk qui fait du bien pour méditer.
Merci Miss Lindsay, merci au label Brainfeeder dont le nom est totalement justifié ici !
Jérôme « I love sci-fi » V.