(photos : crédit Olivier Hoffschir)

Ambiance légère et détendue pour l’ouverture de la 20ème édition de Rock En Seine, voire carrément fort « girly », pour un public très jeune et jolie avec sa meilleure BFF et certainement tout sourire car, of course, c’est la diva Lana Del Rey qui est attendue avec impatience par de nombreux.s.e.s fans.

On sent l’impatience dans l’air, dans une atmosphère estivale et sympathique. Le festival est bien dans ses marques, les food-trucks fument, les chapeaux rouges Firestone sont là, les scènes sont prêtes, les accrédités et les copains « média » quasiment tous au rendez-vous. Programmation de démarrage 100% femmes, c’est classe. Qui s’en plaindrait ?

Le rédac chef de Songazine est tout heureux d’être là, et (vous vous en moquez mais bon), commence par déguster un hot-dog, de bonnes frites et une énorme glace tout en déambulant dans le Parc de Saint-Cloud en mode « je suis zen ».

Comme on ne peut pas tout voir, j’avais coché Towa Bird sur ma liste.

Bingo ! Excellent set pop indie rock, présence scénique, chansons qui sonnent en live, énergie, belles guitares : ça bouge fort.

Towa Bird

Towa Bird

Recommandation sans hésiter et album à écouter, c’est du bon rock, puissant, mélodieux, il s’intitule American Hero.

Puis écoute un peu paresseuse de Pomme et attente du démarrage du grand concert du soir.

Une petite demi-heure de retard et Elle arrive sous les cris des fans, c’est ouf. Chansons reprises par la foule, son et lumière comac, Lana Del Rey est bien belle ET une idole pour son public. Ce n’est pas mon style préféré mais je reconnais la qualité des chansons, du show millimétré… et si vous parlez anglais, la lecture attentive des lyrics vous plongera dans des gouffres de mélancolie, d’amours glauques et de visions sans concessions d’un monde cruel. Je me demande presque si une IA ne pourrait pas nous faire un mashup Lana / Joy Division que l’on verrait à peine les coutures ! (c’est donc un compliment).

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Je m’éclipse avant la fin car des choses très électriques commencent le jeudi et le tram T2 glisse sans bruit dans la nuit étoilée pour rentrer, le cœur léger à la maison.

Jérôme « ben oui, born to die comme tout le monde ! »

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