Question rugby, je ne trahirai jamais mes compatriotes et on poussera fort dans la mêlée parce qu’on peut les battre tous les trois ou quatre ans, surtout si on se met à oser des trucs dingues avec des trois-quarts aux pieds de feu, en mode « champagne ».
Question pop rock, il est plus élégant de déposer les armes. Les Brits sont les plus doués, les plus forts, les plus malins. Leur ADN a sans doute été modifié par une force extra-terrestre ou une bonne fée avec la bouche de Mick Jagger et les lunettes rondes de Lennon, avec une flamme bleue inextinguible comme celle qui flottait au-dessus de la tête des Who quand ils avaient 20 ans.
Razorlight c’est donc un groupe Brit’ qui nous sort son tout scintillant album Olympus Sleeping, comme ça, cool, et c’est encore un petit coffre à chansons rempli de pépites dorées. Depuis leur éclosion remarquée, remember le très joli diamant Golden Touch, et ensuite le single In The Morning, ils n’ont d’ailleurs donné au monde que d’excellentes caresses pour nos oreilles et des vitamines pour nos pieds dansants. Des beaux gosses, doués et voilà de l’énergie inspirée qui ajoute un chapitre au gros bouquin de la pop culture…sans compter qu’ils assurent aussi en live, bien entendu.
Un stop de 10 ans et ils sont là again, nous rappelant, sans conteste, que les rois du couplet-refrain qui fait boum sont made in England. Point barre. Dans l’hexagone, nous avons des magiciens, certes, mais dans d’autres catégories, ambiances, façons d’être que le naturel facile des bands du pays de son inoxydable Gracieuse Majesté.
Ils balancent directement 4 singles Olympus Sleeping, Japanrock, Sorry ?, et Got to let the good times back to your life. Ecoutez, vous verrez que ma démonstration tient la route. CQFD. F (x) / A plus B = Razorlight.
C’est frais, joyeux, mélodieux, entraînant, on dirait que ces garçons font ça comme vous et moi on prend le métro. Je me demande si c’est dur pour eux, entrés en studio de composer, ou s’ils font 1, 2, 3, 4 et c’est parti ?
Thank you, guys.
Jérôme « let the good times roll » V.
PS : et aucune faute de goût jusqu’à la pochette du disque à l’illustration façon Klimt (on vous l’a dit, inutile de lutter…)