Chers lecteurs,

Ceci est un mot d’excuse. Bicep et leur album Isles, est sorti le 22 janvier 2021.

Bon : c’était le jour de l’anniversaire de mon fils aîné, OK mais j’aurais pu anticiper (j’avais les infos, pas de sortie de secours bidon pour ne pas jouer le match, façon footballeur brésilien qui se roule par terre oh la la, en disant j’ai mal j’ai mal et qu’on retrouve le lendemain en train de danser la samba hot style le verre de champ’ à la pogne, accompagné de 543 potes sans masque dans une villa avec 17 salles de bain)

Et maintenant que cet album a reçu un torrent de critiques positives (love and couv’ chez Tsugi par exemple, c’est du sérieux), de quoi ai-je l’air ? Genre, en retard, comme le lapin d’Alice !

Je peux avancer que l’artwork est super bien pensé, original, un poil dérangeant et exposable dans des musées d’art moderne ? Déjà dit, sûrement.

Ah, je tente d’expliquer que ces tracks instru’ électro ont un parfum de classiques au moment même où on les découvre ? Grillé le JV, à tous les coups.

Je lance un délire type : cette ambiance d’un autre monde d’avant-après nous donne le vertige, fait légèrement décoller tout en ancrant nos pieds sur le dancefloor glissant des sentiments éphémères ? Mon pote, Pitchfork a déjà dû faire ça mieux ! (enfin, mieux, je suis poli)

Je me rattrape en signalant les clips soignés, comme celui de la chanson SAKU ? Bah, c’est du réchauffé, padawan journaliste !

Je fais le kéké en affirmant que lorsque l’on reçoit 75 mails de « nouveautés »  par jour, tu vois, on peux pas tout choper, hein ? Tu parles, chez plein d’autres médias en vue c’est 550 par jour et ils ont parlé de Bicep, eux !

Dernier joker, dire que «  Bicep reviendra avec une autre performance unique en direct de la Saatchi Gallery à Londres le 26 février 2021. Un live, accompagné d’une 1ère partie, qui sera diffusé sur plusieurs fuseaux horaires » ? Pas si mal.

Alors, chers lecteurs dans le coup, je vous demande pardon, parce que Bicep c’est vachement bien en fait (j’ai enfin écouté l’album, j’avoue).

Tout est réparé, maintenant.

Jérôme « late and even later » V.

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