Bref live report pour témoigner d’une très chic soirée : dans le prestigieux Jazz-Club Etoile de l’Hôtel Méridien, Paris, Porte Maillot, un concert de Nouvelle Vague, en mode jazzy précisément.
Section de cuivres, percussions riches et multiples, contrebasse électrique, trois chanteuses de charme… et les deux créateurs- fondateurs les gentlemen Libaux et Collin assurant guitare et claviers.
Au sujet des trois chanteuses, big up pour les interprétations et le glamour (Mélanie Pain, Elodie Frégé et Liset Alea),
Cette bande (à part) nous donne une impression de complicité et de grande maîtrise.
L’atmosphère est feutrée mais pas oldies ( trentenaires urbains, quadras soft et quinquas dans le coup), on vous sert des Spritz mandarine, des Cosmopolitan, ou des belles planches de charcuterie. Le service est rapide, courtois et professionnel, bref cet endroit mythique a su se moderniser et offrir une programmation toujours excellente. Le fantôme de Lionel Hampton flotte dans l’air et apprécie la musique qui s’y joue.
L’acoustique est idéale. Le public apprécie.
Alors quel bonheur que d’entendre les grandes reprises jazzifiées de notre chère New Wave aka Bossa Nova aka Nouvelle Vague, celles qui ont fait le succès de cette géniale et belle formule.
Blue Monday ou Dancing with myself, I just can’t get enough ou In a manner of speaking ? Oui !
All cats are grey ou Too drunk too fuck ? Bien sûr, aussi. Tout comme Guns of Brixton ou Dance with me… et un délicat final guitare + voix du monument (aux morts bien revivifiés) sur Love will tear us apart.
Nota bene : l’auteur de ces lignes sourit, avec un peu de nostalgie mais beaucoup d’admiration, ayant vu quasiment toutes les chansons originales jouées en d’autres temps par les artistes cités (des Clash -à Brixton-, aux Cure, Depeche Mode, New Order, Lords of the New Church et consorts). Punaise que c’était fort.
Mais ce soir, tout est soft, smooth et beautiful, preuve que Nouvelle Vague est un élixir de jeunesse permanent, inoxydable, sans effets secondaires et hautement recommandé.
Jérôme «all cats are tigrés » V.