Mallory

© Avril Dunoyer

L’agence de promotion DOOWEET nous envoie beaucoup de disques à écouter.

Souvent, ces très bons disques sont un peu trop haut sur l’échelle de Scoville pour notre palais made in Songazine. Chez eux, bien souvent ça envoie du très lourd, très fort, très pointu. Aaaaargh !

Mais, mais, mais nous avons eu quelques coups de cœur dans leur catalogue plein de métaux lourds, comme pour Hills and Pills , Jimm, Antigone Project ou Stömb et nous les remercions.

Aujourd’hui, c’est avec plaisir que nous évoquerons le disque de Mallory , aka Sonora R.F., Part I.

Concept album, qui parle d’une femme, Mallory justement, emprisonnée au Mexique (telle une Florence Cassez ?).

Voici les mésaventures de ce personnage féminin dont on nous dit qu’elle est la véritable source d’inspiration du groupe et représente différentes rencontres, personnes qui font ou qui ont fait partie de leur vie.

Je ne souhaite à personne de passer ne serait-ce qu’une minute dans des geôles mexicaines, ou plutôt si tiens, à tous ces dingues barbus à fiche « S » que l’on pourrait leur exporter par containers entiers. Il paraît qu’on y vieillit plus vite qu’une pêche abandonnée au soleil et aspergée d’essence. Vamos !

Ambiance, atmosphères, bruits de prison, déclamations de gardiens : on y est immergé avec force tout au long de l’album.

Les disques de prison ? Je me souviens du Mesrine de Trust ! (il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part..). Mallory réussit à son tour à faire ressortir cette lugubre pression. Morceaux lancinants ou rapides, on est capté, on écoute…

Les chansons sont du bon rock fort, en anglais et en français, avec de nombreux inserts de voix off (le côté cinématographique de l’histoire).

A l’écoute réitérée (vous voyez qu’on fait bien les choses, ici !) c’est même très bon. Ces quatre garçons méritent votre attention, la prisonnière aura une remise de peine si vous tendez une oreille et signez, avec nous, la pétition pour espérer entendre la Part II ?

Jérôme « El Gringo » V.

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