11 Février, date bien datée sur mon calendrier des PTT DTC, et il ne fait même pas froid dehors. Chaud dedans cependant au 64, rue Jean-Pierre Timbaud, Paris XI, métro Oberkampf, (le J-P T. il était métallo et résistant donc acier et à scier ?)
Ce soir on a vu la petite souris en live. Comme on l’aime déjà en CD, on n’est pas objectif. En plus on se connaît, on a causé, on est poteaux. Notre cœur est balancé, je suis trop Maousse, je suis hamster et jovial. La Songazine machine est leur Fanzine, le rongeur se tapit dans le fromage, quel que soit son âge.
Vu notre chronique précédente on était vacciné, à fond pour, on connaissait les paroles. Miossec, leur a donné un coup de filet, Ouessant pour cent admirateur. Christophe c’est du roc, le granit avec un cœur force 10.
Mais là, on est raide dingue, on adore encore plus. Live and blette die.
Le show ne nous laisse pas froid, Hermance fait sa transe, Arnaud tape les peaux, Gilles est raccord dans tous les accords, il a les ongles vernis qui dansent sur la Telecaster.
Sur une scène microscopique, un plateau d’épicier épicé, le trio de Jeanne-héro peut s’exprimer en Minnie-nature, c’est une maquette au 1/100 ème de ce qu’ils méritent. Car, punaise ! Tu les imagines à Bourges au Printemps, à Rock en Seine sans déveine, voire au Hellfest les fest à l’air ? Dans un stade ils marqueraient les buts avec montée au filet, descente au centre, penalty sans sifflet. Emeute, envahissement du terrain, les filles la pelouse à l’air, les gars sans short.
Mouse DTC c’est la choré’ sans l’urée, le guitariste sans ses choristes, le batteur sans l’arythmie. Ils assurent MMAx, ils banquent-banquent la banque, empruntent le crédit et l’agricole, débitent le Cetelem sans les je t’aime.
Mouse DTC en concert, c’est une perle rare, les joyaux et la couronne, le spectacle et le pestacle. Mais surtout pas pour les enfants.
Un jour, vous direz « j’y étais » et ce sera même pas vrai. Moi oui : je suis venu, j’ai vu, j’ai été vaincu.
Un big hug, la bise et on veut les revoir viiiiiiiiiiiiiiiiiite.
Jérôme « Ramone ta fraise » V.
