Le festival Les femmes S’en Mêlent (LFSM) est un festival de qualité qui existe maintenant depuis 16 ans. Militant et éclectique, ce festival tend à nous faire découvrir la scène féminine indépendante. Artistes françaises ou internationales, ces talents sont mis en lumière pour notre plus grand bonheur. Le festival est en tournée à Paris et dans toute la France, en général dans des salles où le charme et la proximité avec les artistes sont au rendez-vous.
C’est l’Archipel qui accueillait la semaine dernière un concert tout en finesse.
Quelques mots tout d’abord sur l’Archipel, lieu remarquable en plein Paris. Cet ancien couvent du 19ème siècle accueille l’association Aurore, impliquée dans l’hébergement et l’insertion de personnes en grande difficulté. L’ancienne chapelle, désacralisée, est privatisable et tous les bénéfices sont reversés à l’association.
Le concert se déroulait donc dans la grande nef de cette ancienne chapelle ; la magie du lieu et ses lumières procurait aux artistes un écrin délicat et unique pour leur scène.
Agua Roja a ouvert le spectacle. Ce trio français montant a joué une pop rafraichissante et gaie. Nous aurons certainement l’occasion d’entendre à nouveau parler d’eux.
Aldous Harding, venue de Nouvelle Zélande pour une tournée européenne, est ensuite montée sur scène. Avec sa guitare sèche et sa voix mélancolique, elle nous a offert un moment folk bien doux.
Une soirée privilégiée, presque hors du temps. Comme nous aimerions en vivre souvent.
Pascale Baussant, au festival Les femmes S’en Mêlent pour Songazine