Immense bonhomme qui a sa statue au Hellfest, qui reste dans le cœur de tous les rockers, c’était le grand Lemmy (et ses puissants acolytes !). Il a été killed by death, sinon il serait encore là, le nez en l’air et la basse à la main. Lemmy est respecté, iconisé, adulé.
Un sacré personnage, excessif, populaire, légendaire et tout à fait cinématographique.
Alors, comme un souvenir lumineux d’un passé mémorable, paraît un double live de Motörhead, ce « Live At The Montreux Jazz Festival 2007 ». P**** ! Déjà 16 ans que ce témoignage électrique a été capté…
Son impeccable, magnifique artwork, les fans seront ravis (ils en ont déjà 47 ou 63, et un bon disque de plus viendra enrichir les collections, vous savez, nous : on ne compte pas disent-ils). Des grands classiques dans la lignée attendue « we are Motörhead and we play rock and roll ».
Grosse performance live de notre bon vieux héros, accompagné des fortiches Phil Campbell et Mikkey Dee. Pas d’erreur, les gaillards tiennent le pavé.
De faux méchants, gentils bougres qui déchaînaient les décibels sur scène, vivaient à 200 à l’heure mais finalement ne sont pas du côté obscur, ha ha, n’ayant finalement apporté que de la joie, certes un peu énervée, en ce bas monde.
Marrant de se dire qu’écouter un live de Motörhead, en 2023, c’est de la musique classique, rassurante et qui donne le sourire.
Jérôme « I got mine » V.
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