Vendredi 23 juin 2017. Je rencontre Inès Kokou, la chanteuse du groupe Rocky. Le groupe joue le soir même aux Solidays. Inès répond à mes questions, tout en gentillesse et spontanéité.
Comment arrives-tu à gérer ton travail (Inès travaille à la Cité de la mode et du design) et ta carrière dans la musique ?
Mon objectif est clairement de vivre de ma musique mais pour l’instant cela rassure ma maman que j’aie un CDI (rires). Au bureau tout le monde est fan et j’ai une vraie souplesse. Il faut se donner le temps.
Je suppose que vous êtes contents d’être aux Solidays ?
Oui, avec Rocky nous sommes très heureux d’être là. Le stress va commencer à monter ! Solidays est un gros festival, et nous n’imaginions pas être à l’affiche. Nous entrons un peu dans la cour des grands !
Peux-tu nous raconter la naissance de l’album Soft Machines ?
L’album s’est écrit entre Lille et Paris après une jolie tournée sur l’EP. Nous faisons une série de va-et-vient entre nous (les musiciens de Rocky habitent Lille et j’habite Paris). Lorsque nous sommes contents de notre travail, je monte à Lille pour maquetter. Notre force, c’est que nous sommes nombreux et que nous avons des influences diverses. Nous n’avons pas voulu choisir un registre qui nous aurait limité, nous ne voulions pas que de la musique électro, nous voulions du refrain, de la structure. Cet album est riche de cette diversité.
Comment l’album a été accueilli ?
Nous n’avons eu que des bons papiers, ce qui a été une bonne surprise et qui nous a beaucoup touchés. En live, le public danse bien, et c’était clairement l’un de nos objectifs ! Nous aimons faire la fête et nous aimons donner de l’énergie en concert.
Quelle est l’origine du nom Rocky ?
C’est une idée de Laurent, mais vu le raisonnement il aurait pu choisir Prince, Madonna ou Michaël Jackson ! En fait, il voulait simplement détourner une icône pop culturelle, se la réapproprier et en faire autre chose. Il nous reste encore du chemin avant de détrôner Balboa (rires) !
Quels sont vos projets maintenant ?
Après tous les festivals cet été, nous nous occuperons de notre deuxième album. Nous avons déjà commencé à y travailler.
Pourquoi avez-vous appelé votre album Soft Machines ?
C’était un clin d’œil à l’une des chansons de l’album, Love is a Soft Machine. Garder Soft Machines était le moyen de garder ce côté pop-électronique, tout en sensibilité.
Quel est ton rêve pour Rocky ?
Si ce deuxième album pouvait être produit par James Murphy, ce serait un rêve qui devient réalité !
Le groupe Rocky fait salle comble au César Circus le soir-même. Beau succès pour leur concert qui fait danser le public, qui se fait clairement plaisir ce soir-là aux Solidays.
Pascale Baussant, pour Songazine