Chaleur, poussière, sueur, sons et impressions.

Vous savez, quand vous prévoyez un planning au millimètre et que tout est différent, mais qu’au fond, vous êtes bien content ?

Arriver à pied de la gare, ce qui permet de se rappeler que la petite ville de Clisson est superbe ! Suivre la file des métalleux, puis entendre au loin la rumeur qui monte, on dirait un avion qui va décoller dont les réacteurs s’entendent de très loin ;

Après cette marche : être sur le site, se sentir dans le barnum, le bazar, la foire du Trône de Metal, c’est une joie forte.

Ensuite, boire quelques bières avec des types bien sympathiques, en connivence d’amateurs de musik qui décoiffe, voilà une autre joie (partagée par 99,9% des festivaliers, soyons clairs). Le Hellfest est avant tout un évènement humain, non digital, fait de chair et d’os, de tchatche et de rigolades.

Et puis, croiser Didier Wampas l’inusable keupon hexagonal et vif, tout comme Billy Gibbons en conférence de presse, bien agréable, non ?

Les allées bruissent de rumeurs sur l’annulation hier de Manowar, ses raisons diverses, leurs slips en cuir, le le show business qui est le show business : mais vous savez… ? Cela ne fait pas baisser la joie des festivaliers, ni les températures estivales, ni les ventes de liquide houblonné !

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Les pieds sont lourds, les jambes un peu fourbues, mais on ne lâche rien.

On s’habitue à cette dolce metal vita, faite de ce que l’on veut, de cris joyeux, d’un défilé permanent de personnages WTF, de hot dogs, de frites, de glaces, de musique incessante et de longues marches entre les scènes.

C’est un état second dans lequel on entre, un peu hébété et totalement consentant, qui se prolonge le dernier jour, et déclenchera le terrible blues du lundi post festival, vous verrez !

A demain

Bizzz d’acier trempé

Jérôme «Manofest’ » V.

PS : découvrir par hasard Eisbrecher, sorte de Rammstein bis, c’est un plaisir réel. Son puissant, Liebe Liebe, comme leur cousins germains, chanteur ultra cool qui parle bien notre langue. On en reparlera !

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