Chez Songazine, on est des gentils. Et fidèles en plus…
J’ai donc écouté, bien concentré le nouvel album des Smashing Pumpkins (Shiny And Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun.).
Bon, le titre est pas mal.
Je serais malhonnête si je n’avouais pas que je les avais perdus de vue. Leur album « culte » le grand Mellon Collie And The Infinite Sadness (1995). Adoré et maintenant là tout de suite, envie de le réécouter !
En bon chroniqueur, j’espionne ce qui a été écrit à droite et à gauche, l’album étant sorti il y a une poignée de jours. Je lis que le groupe s’est reformé sans leur bassiste cult-hit-girl du départ, mais avec les membres d’origine : Billy Corgan, James Iha, Jimmy Chamberlin et Jeff Schroeder (lui, bassiste du groupe depuis 2008).
Je lis que leur production n’était pas extraordinaire ces dernières années, voire hmmm. Mais qui serais-je pour leur lancer le potiron, la pastèque ou la tomate ?
Après une deuxième écoute, cet album se révèle agréable, vu que la voix de Corgan est un mish-mash de Jagger jeune, de fumée et de syllabes traînantes, un poil diabolique et toujours juste (99% des groupes de notre Hexagone se couperaient une jambe, la moustache, l’accès à Netflix et l’achat de leur prochaine paire de Stan Smith pour avoir en leurs rangs un chanteur comme lui !).
Cependant, pas de coup de foudre, d’illumination, ni de folie qui pousse à appuyer sur repeat, repeat, repeat… Un titre un peu énervé, Solara, qu’on classe bien dans le son qu’on … attend d’eux. Palm mute, montée et descente, ça claque pif paf pouf.
Au final, ce grand EP (8 titres, la portion est légère les amis, mais si c’est le VOL1…. on attend la suite !) n’est pas une révolution, ni une révélation, ni une mélancolie, ni une infinie tristesse. MAIS notre estime va aux Smashing Pumpkins pour services rendus, moments agréables, pérennité, souvenirs chaleureux et bien d’autres choses.
With our very best wishes and kind regards,
Jérôme « 1979 j’avais 18 ans » V.