Repérée et déjà rencontrée fin 2015 via le superbe album B.O. du film « Demain », Fredrika Stahl est une artiste qui ne mérite que des superlatifs.
En effet, j’ai la chance de l’interviewer (Zoom 4ver !) et de parler de son tout nouvel album Natten (sortie le vendredi 12 mars).
Elle est en pleine promotion, et Songazine espère porter sa contribution au succès d’un opus remarquable…
Album coup de cœur immédiat, reddition sans condition, déjà placé gagnant dans le best of 2021 : je ne sais pas exactement quoi écrire pour qualifier l’élégance et la grande classe de ces morceaux.
Voix enchanteresse, orchestration puissante, piano sensible, rythmes chaloupés, mélodies à la fois catchy et émouvantes. Dès le premier morceau « Turn of Life », vous êtes en première classe, vous écoutez FIP ou vous êtes en habit de soirée dans une fête peuplée d’êtres agréables. « I don’t to be emotional » disent les paroles, mais si, mais si, notre cœur bat. On peut même esquisser quelques pas de danse (romantiques, forcément).
Un duo très touchant avec Dominique A. , Finalement la Nuit, car elle écrit en anglais et les paroles du (grand) chanteur hexagonal l’ont inspirée, une belle rencontre amenant à enregistrer un duo lunaire et bien entendu très nocturne.
Palette d’émotions tout au long de cet album, magnifiquement produit. Acoustique et électronique sont finement mêlées pour un résultat coloré et riche.
Avec Clément Ducol et Pierre-François Dufour, Fredrika Stahl a mûrement travaillé sa musique et chaque pierre (précieuse) se trouvé bien sertie dans ce coffret de bijoux. De la belle ouvrage, level international sans conteste.
Elle a récemment donné des e-concerts sur Arte et au Théâtre de la Ville, qui furent des succès. L’espoir de la revoir en vrai « live » existe, rendez-vous est pris pour l’entendre au Café de la Danse le 26 mai. A suivre, can’t wait.
Finalement la nuit… nous apportera la lumière que nous attendons tant ?
Jérôme «après-demain et encore après » V.