Cette troisième journée des Francofolies rimait plutôt avec découvertes, même si on a revu avec plaisir certaines têtes d’affiche.
— Ça a d’abord commencé avec Neniu au Théâtre Verdière.
Seul sur scène avec ses pads et son ordinateur, Neniu propose un univers propre, coloré et enfantin. Ses chansons aux rythmes électro tout doux restent en tête et donnent envie de danser. Rapidement, on se retrouve au milieu de l’eau, de l’herbe, on ne fait plus qu’un avec les éléments. Un artiste multi-potentiel, à écouter de toute urgence.
— La magie a ensuite continué avec Daria Nelson & Mathias Malzieu. Dans un décor travaillé et sur fond de poèmes – de leur recueil « Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse » en passant par Boris Vian, Serge Gainsbourg ou encore Alain Bashung et autres créations, nous sommes embarqués dans une comédie musicale, mêlant rêves et réflexions autour des sentiments, du temps qui passe et de la vie en général. Un joli moment de grâce.
— Ensuite, on est allé s’enflammer sur la grande scène aux sons de Deluxe. Les moustachus survoltés – que l’on ne présente plus, ont retourné la place avec leurs mix jazzy funky hip hop, toujours aussi déjantés et encore plus colorés. De quoi bien bouger son popotin pour passer une bonne soirée.
— Et la soirée s’est enchaînée sur la grande scène avec les sons de Disiz, du feu d’artifice et de Dj Snake, où le public était survolté.
Anne-Laure, en mode friday night fever