Framix

Découverte ! Un certain François Michel, aka Framix sort son quatrième album, Lucky Monkeys et nous souhaitons vous en faire part dans ces colonnes…

Homme se dépeignant comme moitié humain et moitié coyote (ha ha) mais en vérité proche de la nature, compositeur, bidouilleur, Nantais, gentil redneck, multiinstrumentiste et touche-à-tout. Ho ?

Personnage hors du commun apparemment, mais concentrons-nous sur la musique. Cet album est riche de saveurs et de couleurs.

Ambiance sautillante, joyeuse, un peu rock and roll, un coup western un coup Hawaï, sentant la gomina et les 50’s plus 60’s. De la guitare slide, de l’orgue obsédant, des chœurs innocents et des rythmiques entraînantes le tout nimbé d’un parfum de radio vintage.

Les textes en revanche sont ironiques au sujet de notre condition humaine et le tout dans la langue de Shakespeare. Sous la chemise avec des hibiscus et le sourire charmeur se cachent des piquants d’oursin.

Exemple, sur Give Me Five qui commence très fort par: Give Me five, buddy, Just sign your name and join the company: We’re cutting the last trees, We’re closing down the human factory.

De même, les deux chansons éponymes Lucky Monkeys 1 et 2, satire de l’humanité devenue dingue peuplée de ces degenerate monkeys, destroy their ship. They take advantage, but they don’t deserve it.

Et voilà le cocktail.

Tandis que le peuple de France se révolte un peu en ce printemps 2016, Framix vous envoie une missive pour dire qu’il n’est pas dupe et comprend notre monde cruel. Mais il a mis des jolies couleurs et de beaux arrangements, alors la pilule passe bien mieux. Enjoy, you lucky monkeys!

Jérôme « half man half boycott » V.

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