97,4 % des disques en “actu” chroniqués sur notre Webzine proviennent à flot continu d’un solide faisceau de contacts que nous avons bâti avec une vingtaine d’agences de promo et RP, y compris quelques fidèles « free-lances ». Nous les remercions par ailleurs régulièrement pour leur aide et leur contribution. Il serait hypocrite de ne pas vous expliquer cela chers lecteurs, c’est ainsi dans le monde des médias musicaux.
Cependant, il nous arrive de recevoir directement d’artistes ou groupes leurs productions ! Là, c’est pile ou face. J’ai écouté le pire (waow) et le meilleur (aaah) mais toujours répondu le plus courtoisement possible.
Lucky day ! Le CD de Floating Arms, Parallel, me parvient par la poste et fait partie de la seconde catégorie… Je peux donc écrire une chronique avec la joie de partager une découverte faite sans concours extérieur et qui sait, un jour, me hausser du col en disant : « hey, moi ce groupe je l’ai connu à ses débuts ! ». Relisez ma chronique du 23 janvier 2016 ! (fierté du rédac’ chef)
Alors, nous y voilà : au verso de la pochette, au graphisme épuré et élégant, les 9 titres en anglais –sauf un, pardon- et les 6 prénoms cités (mais ils sont 3 mousquetaires dans le navire, et on apprend par ailleurs qu’ils viennent de Metz).
Côté musique, une belle maîtrise de la grammaire électro, indie et synth-pop. Sons aériens et légers, rythmique entraînante, voix variées et plaisantes. Palm mute de guitares ou accords cristallins, couplets-refrains bien dosés, boucles pertinentes et joyeuses, une touche ajoutée de mélancolie subtile, samples de voix de cinéma… ils ont la recette et le savoir-faire. C’est esthétique,
harmonique, équilibré. La touche sur laquelle on appuie est « replay » en fin d’écoute. Un excellent signe (quand on reçoit 3 à 5 disques par jour, croyez-moi ;-). Encore une fois, je partage avec vous la difficulté de rédiger une chronique écrite pour donner envie d’écouter cette musique que l’on doit apprécier avec ses deux oreilles et son âme. Je ne prétends pas avoir un goût « sûr », un jugement « exact », mais je sais par expérience que j’ai bien souvent vu juste dès la première écoute d’un groupe. Wait and see pour celui-ci ?
Le monde du show business, leur résilience, leur travail, leur envie et bien évidemment la roulette de la chance : tout cela décidera du futur des Floating Arms. Je serais simplement heureux si cette roulette s’arrêtait sur la case « succès ».
Jérôme « interstellar » V.