Le monde en 2025 : réchauffement climatique, guerres, pollutions sonore et verbale, leaders autoritaires… Le tableau est sombre et déprimant. L’écologie, souvent perçue comme une corvée, peine à s’imposer. Comment concilier progrès et respect de l’environnement ? Un défi majeur qui ne se résoudra pas avec de simples discours.

Face à ces enjeux, l’éco-anxiété gagne du terrain. Ce stress, déclenché par les catastrophes environnementales, peut mener à la dépression.

Heureusement, l’art peut être une réponse. Le groupe Far Away transforme cette angoisse en une œuvre d’art, avec leur album « Solastalgia ».
Un album de métal qui, bien que réservé à un public averti, marque 2025 avec une beauté saisissante.

Far Away : une amitié scandinave au service du métal

Far Away, c’est avant tout une bande d’amis, liés par l’amour de la musique et du métal. Leur inspiration ? La Scandinavie ( mais pas seulement), terre de métal par excellence  avec comme influence « Meshuggah » et « Solastalgia » nous plonge dans une ambiance nordique, entre forêts enneigées et déchaînement de violence.

Le groupe manie avec talent le Post-Métal/ Post Rock et les ambiances Black-métal atmosphériques, évoquant parfois Cult of Luna ou Devin Townsend. Un voyage musical intense, entre les sphères étoilées du froid et les profondeurs de l’enfer; il ne manque plus que les aurores boréales.

Un album engagé et personnel

La jaquette de l’album en dit long : les textes sont travaillés, la musique est composée par les membres du groupe, dont un spécialiste des questions climatiques. Un voyage en Antarctique a même inspiré un documentaire dont Far Away a signé la bande-son.

« Solastalgia » est un album à écouter au chaud, en ces temps froids. Un album qui oscille entre le paradis et l’enfer, avec des guitares saturées et une production soignée. Seul petit bémol : la voix, légèrement sous-mixée, mériterait d’être plus présente, même si c’est la marque de fabrique des modèles du genre en Post Rock

Un espoir pour l’avenir

Far Away porte bien son nom : il nous emmène loin, vers les steppes glaciales. Un coup de cœur pour cette chronique 2025. Malgré l’éco-anxiété, certains artistes choisissent l’espoir et transforment leurs névroses en une œuvre d’art, et c’est bien fait.

« Solastalgia » est un album à découvrir, si vous aimez le métal, mais pas seulement. Un projet qui dépasse la musique et qui mérite d’être connu. Bravo à ces artistes engagés !

@pyofficiel

 

Merci au groupe Far Away, qui a pu développé les questions sur leur album, on leur souhaite vraiment le meilleur pour la suite!

1 A qui s’ adresse cet album ?

Loïs : A tous ceux qui l’entendent/l’écoutent !
Flo : Cet album, comme toute œuvre musicale, s’adresse à tous. Bien évidemment, notre actualité climatique est ancrée dans cet album, ainsi, il pourrait peut-être encore plus résonner auprès de celles et ceux qui ressentent une forme d’éco-anxiété ou qui s’interrogent sur l’avenir
de notre planète.
Greg : L’album s’adresse au monde mais ne trouvera écho qu’auprès de certains, en premier les personnes qui ont une boule au ventre.
Alex : À toute personne qui voudra bien l’écouter. Le sujet qu’on aborde ici, le dérèglement climatique, ses causes et ses conséquences, nous touche tous, qu’on s’en inquiète ou qu’on le nie.
2 J’ai un ami en soirée qui me demande de lui faire découvrir votre album, comment puis-je pitcher le choix du titre « solastalgia ». Pourriez-vous développer ce qui vous a poussé à choisir un néologisme pour nommer votre album et ce qu’il évoque pour vous ?

Loïs : Question compliquée. Je dirais un mélange de métal et de post-rock. Il faut écouter l’album en entier.
Greg : Pour citer la définition de wikipédia: La solastalgie est une forme de souffrance et de détresse psychique ou existentielle causée par la conscience des changements environnementaux en cours, en particulier concernant la destruction des paysages, des écosystèmes et de la biodiversité, et par extension le réchauffement climatique. Elle se rapproche en cela de l’éco-anxiété, mais en diffère par un ancrage temporel fort, dans le présent par rapport au passé, par l’expérience directe de la perte, parfois décrite comme un travail de deuil du futur qu’on aurait aimé avoir.
C’est un sentiment, ou ressentiment, que j’ai fortement éprouvé en 2018/2019. Un sentiment d’impuissance, de fatalité et de résignation qui vous colle au ventre du réveil au coucher accompagné d’un certain désespoir.
Pour faire simple et pour expliquer simplement j’en parle comme de l’éco-deuil, pour synthétiser la définition ci-dessus.
Sinon pour votre ami, qui à du goût :p, un mélange de post rock et de metal moderne.
Flo : Greg a déjà bien expliqué la solastalgie. De mon côté, en tant que climatologue, j’ai ressenti de plein fouet cette éco-anxiété, notamment face aux constats scientifiques alarmants que j’ai pu établir au fil de mes recherches. Mon mode de vie m’a également amené à explorer des paysages naturels d’une beauté saisissante, auxquels je me suis profondément attaché.
Voir ces lieux évoluer, parfois disparaître, a renforcé ce sentiment de perte et d’impuissance.
Solastalgia, c’est cette douleur face à un monde qui change trop vite, mais aussi une façon de la transcender à travers la musique.
Alex : L’éco-anxiété est un mal qui touche beaucoup de gens aujourd’hui. Nous quatre compris.
Solastalgia exprime les sentiments de désarroi et de détresse face à cette destruction environnementale et sociale orchestrée par le système capitaliste en toute impunité.
Pourquoi le choix du terme Solastalgia plutôt que celui d’éco-anxiété en tant que titre ? Parce que c’est un mot qu’on utilise entre nous depuis longtemps et parce que c’est beaucoup plus joli.
3 Comment s’est déroulé le processus de composition et d’enregistrement de Solastalgia ? Y a-t-il eu des moments particulièrement marquants ou des difficultés rencontrées ?

Greg : La composition a été dilué entre 2018/19 à 2022, le covid ayant rebattu un peu les cartes, aussi et surtout on compose à 4 c’est à dire qu’il y a énormément d’aller-retour dans nos idées et rien n’est terminé avant que nous 4 ne soyons entièrement d’accord, ça allonge drastiquement les processus de composition mais ça donne une unité unique et précieuse pour nous.
Pour l’enregistrement on a voulu rester le plus authentique possible, utiliser des amplis plutôt que de la modulation, prises de batterie acoustique en même temps que la basse, dans la même pièce pour garder le groove, même les pistes de silence sont enregistrées dans une pièce. Un minimum d’édition donc beaucoup de prises longues pour ne pas trop « charcuter », ce qui en a fait des séances plutôt éprouvantes, assez marathoniennes.
Flo : Si je dois citer une anecdote… Non, deux.
La première concerne notre dernier morceau, Solastalgia Pt.3.
Ma prise de chant finale provient d’une pré-production enregistrée dans la cuisine de Greg, durant l’été 2022. À la base, c’était une prise test, une déclamation hors tempo, presque improvisée, où je lisais un poème de Dylan Thomas directement sur mon téléphone. L’énergie et l’émotion de ce moment étaient si particulières que nous n’avons jamais réussi à la recréer en studio. Finalement, nous avons décidé de garder cette prise brute, imparfaite, mais authentique.
La seconde anecdote se déroule pendant l’enregistrement du chant au Music Design Project.
Toute l’équipe était présente : moi dans la cabine, et de l’autre côté, Greg, Alex et Loïs. Chacun jouait un rôle précis : Loïs, avec notre ingénieur du son Jérémy Hoarau et mon coach vocal Romain Le Bihan, était focalisé sur la justesse et l’intention de chaque prise ; Alex surveillait mon accent ; et Greg mimait des expressions et des gestes en fonction des paroles pour me
guider vers l’interprétation la plus juste. C’était un véritable travail d’équipe, et je trouve, une belle représentation de notre amitié et de notre travail en équipe.
Alex : Pour la composition, on avait déjà deux morceaux avant le covid, mais cet événement nous a, comme à tous, coupé les pattes. Un an et demi après, on s’est mis un coup de pied au cul et on a passé 3 jours chez Greg avec l’objectif de finir l’album. Au bout des trois jours on l’avait. Évidemment il y a eu par la suite du travail d’arrangement pour compléter. Dans l’ensemble, on a pas de recette de compo, on se laisse aller et on chope au vol les idées des uns et des autres en surenchérissant avec nos lignes respectives.
Pour le rec, il y a eu quatre phases : basse/batterie, guitare Flo, guitare Greg, chant.
Chacune de ces phases a été marquante. Pour la construction de cet album, on s’est donné le temps et les moyens pour avoir le meilleur résultat possible et pour autant, ça n’a pas été simple. Que ce soit le basse-batterie en live que ni Loïs ni moi n’avions déjà expérimenté ; le nombre faramineux de “re-re” enregistrés par Greg ; la semaine de chant avec les
changements de texte de dernière minute et le travail de l’accent ; et bien sûr plein de moments de copains indispensables. C’était une magnifique expérience.
4 Portez vous Solastalgia comme un message d’espoir ? Un constat ? Ou pire  une défaite ?

Loïs : C’est un constat émotionnel. La mise en musique de notre éco anxiété.
Greg : Comme une catharsis je dirais. Et un mélange de constat défaitiste mais porteur d’optimisme au fond, c’est justement dans ces moments sombres et difficiles que l’espoir est le plus important et déterminant !
Flo : Pour moi, c’est à 100% un message d’espoir ! La musique rassemble, la musique fédère,et la musique génère des émotions, elle m’anime, et j’espère qu’elle anime quiconque l’écoutera.
Alex : Un constat de toute façon. Les faits sont là, la situation se dégrade de jour en jour.
Solastalgia est la réflexion de nos pensées : tantôt teintées d’espoir, de foi en un réveil général qui engendrerait une décroissance ; tantôt teintées de défaitisme. Dans tous les cas, on porte cet album comme un étendard du travail à accomplir pour aller vers la décroissance.
5 Etes vous plutôt marqué par la collapsologie ?

Greg : Oui et j’essaie d’arrêter, pour des raisons de santé mentale évidente.
Je ne veux ni faire trop l’autruche ni aller titiller la curiosité morbide, j’ai besoin de rester à mon niveau de microcosme, sinon je m’effondre moi-même.
Flo : On ne peut pas ignorer les constats de la collapsologie, surtout quand on travaille sur les questions climatiques et environnementales. Cependant, je préfère adopter une approche plus nuancée. Oui, je suis conscient des risques systémiques qui pèsent sur notre monde –l’effondrement de la biodiversité, le dérèglement climatique, les crises énergétiques et sociales –, mais je refuse la résignation totale.
Solastalgia traduit ce tiraillement entre la douleur de voir un monde changer trop vite et la nécessité de continuer à agir, à créer, à sensibiliser. La musique nous permet d’exprimer cette tension, ce besoin de transcender l’angoisse par quelque chose de plus grand. Pour moi, l’enjeu n’est pas seulement d’annoncer l’effondrement, mais aussi d’explorer ce que l’on peut encore faire, individuellement et collectivement.
Alex : On ne peut évidemment pas prédire précisément comment les choses vont se passer, mais la collapsologie nous donne une analyse plus que pertinente de la façon dont les choses avancent.
6 On sent une influence profonde sur la Scandinavie, ça sent les grands
espaces avec de la neige, sur le son des guitares, le chant, la structure
narrative, on entend un peu Cult Of Luna, Meshuggah… Quelles sont les influences musicales qui ont le plus marqué cet album ? Comment avez-vousréussi à créer un son si particulier, en y mêlant des influences aussi diverses ?

Loïs : Dans Far Away on compose tous ensemble, et les 4 musiciens ont des influences musicales très différentes. Tant qu’on est pas tous satisfait de ce qui est proposé, on cherche autre chose. C’est ce qui donne ce mélange intriqué d’idées diverses et variées.
Greg : C’est un heureux hasard ! Et merci pour cette remarque, même si Meshuggah reste une très grosse influence me concernant.
Il y a du Gojira (évidemment), du Viatrophy, du She Said Destroy, Neurosis, et des groupes un peu obscur dont j’aime aller me nourrir quand l’inspiration se dérobe.
Flo : Pour ma part, j’écoute de tout, je m’inspire de tout, et mon style de prédilection reste le Post-Rock, c’est à dire les ambiances planantes, les guitares très réverbérées. Je ne pense pas tant à la Scandinavie, mais des paysages comme l’Antarctique, l’Altiplano Bolivien, des déserts
en Namibie, etc, m’ont beaucoup influencé.
Alex : Pas beaucoup de neige, mais pas mal de glace qui fond.
Nos influences, on l’a souvent dit, sont extrêmement disparates. On a vraiment quatre univers personnels éloignés les uns des autres. On accorde toutes ces influences simplement en s’écoutant. Aucune idée n’est mauvaise. Tout est gardé. On se permet tout.
On a un discord complet de bouts de trucs (riffs, mélodies, .) qui s’alimente en tout le temps.
On vient y piocher quand ça nous semble pertinent, on peut expérimenter en permanence avec ces bouts, c’est une mine qui nous permet de mixer nos influences et nos styles.
7 Est ce que finalement toute cette éco-anxiété n’est elle pas positive
puisqu’elle a permis de sortir un très bel album ? Comment transformer une énergie négative en œuvre d’art ?

Loïs : Il y a clairement une catharsis pour nous dans l’écriture de cet album. Ça nous a permis d’extérioriser nos émotions négatives. Pour faire de l’art avec du négatif, il s’agit de parler de chose négative de la manière la plus belle/cool possible. Négatif dans le fond, positif dans la forme.
Greg : Un de mes adages préféré est « à chaque chose malheur est bon » dans le sens où c’est en réponse à la négativité que naissent beaucoup de belles choses !
Je n’ai pas de recette pour transformer le négatif en oeuvre d’art, mais ma méthode c’est de ne pas me laisser abattre, prendre du recul, relativiser et accepter les choses comme elles sont; pour mouliner ça en quelque chose de beau chacun est maître d’oeuvre de sa boule au ventre:
expulser, construire, détruire, canaliser sont tous autant de manière de l’exprimer
Alex : D’abord, merci pour le compliment !
Ce serait biaisé de dire que l’éco anxiété a été l’unique moteur de cet album. Qui plus est le mythe de l’artiste qui ne vit que parce qu’il transforme son mal être en œuvre me sort un peu par les yeux.
On s’est énormément amusé à écrire cet album, à se chamailler sur des parties de morceaux qu’on aimait pas, à se faire du bien simplement par le fait d’être ensemble.
C’est l’inverse : c’est toute cette énergie positive d’amitié, de groupe et de création qui nous a permis de parler de ce qui nous fait peur.
8 Le court métrage « Une Nuit en Antarctique » a-t-il eu une influence sur la création de l’album ? Comment avez-vous réussi à lier la musique et l’image ? Allez-vous poursuivre dans la voie de la bande son pour des longs métrages par exemple ?

Flo : “Une Nuit en Antarctique” est un documentaire que j’ai réalisé et produit pendant le COVID. A ce moment, le monde était à l’arrêt, et je voulais apporter un regard un peu particulier sur l’isolement, en mettant en image une équipe qui s’isolait pour plus d’un an au bout du monde. Lorsque j’ai fini le montage des images, et que j’ai débuté l’écriture de la bande originale du film, il me restait la dernière séquence à habiller, celle où ils sortent enfin dehors après 4 mois de Nuit Polaire (si vous ne savez pas ce que c’est, allez donc voir le film !), et finalement, en dehors de la base, il y de la “diamond dust” (un type de neige caractéristique de l’Antarctique) et du soleil, et le lien avec notre morceau Dust & Sun était si fort que j’ai proposé qu’on la ré-interprète pour l’occasion. Depuis, nous n’avons pas eu l’occasion de refaire cet exercice, mais ce serait un plaisir de réitérer l’expérience.
Greg : « Une Nuit en Antarctique » me concernant, pas tant que ça.
C’était avant tout une réinterprétation acoustique d’un précédent morceau du précédent album et l’exercice était très intéressant ! Pour la liaison entre l’image et la musique, c’est là qu’est tout le talent de Flo, je décline toute responsabilité.
Si l’occasion devait se représenter, je la saisirai assurément 🙂
9 Un prochain clip est-il prévu en Antarctique ?

Greg : C’est pas impossible, juste très improbable.
Flo : Donnez-moi une caméra et les moyens d’aller en Antarctique, et vous aurez un clip, c’est assuré !
Alex : Bien évidemment ! On attend juste les mécènes. (DONNEZ NOUS DES SOUS) XD
10 Avez-vous vu des bases extra terrestres en Antarticque, ou
d’anciennes bases Nazi ?
Loïs : MAIS C’EST LA MEME CHOSE ENFIN !
Greg : J’ai cru comprendre que le Club Med commençait à s’y installer pour préparer le futur .T_T
Flo : Une partie de mes recherches était financée par de petites bonhommes verts (ndlr : j’étais auparavant climatologue, spécialisé dans les conditions polaires, notamment en Antarctique). Coïncidence ?
11 Comment voyez-vous évoluer votre musique à l’avenir ? Y a-t-il de
nouveaux thèmes que vous aimeriez explorer ?

Loïs : On est très influencé par Meshuggah en ce moment, et les réseaux sociaux et leur place centrale dans la société nous donnent quelques idées de thèmes …
Flo : À l’avenir, j’aimerais que notre musique continue d’explorer des thèmes forts et intimes. La santé mentale, par exemple, est un sujet qui me touche particulièrement, tout comme les questionnements sur notre société et nos projets d’exploration spatiale. Mais quoi qu’il en soit, j’ai besoin de toujours ramener ces réflexions à la nature. C’est au cœur d’un paysage sauvage que je me retrouve le mieux, c’est là que tout prend du sens. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai fui la pieuvre parisienne pour m’isoler en forêt, loin du bruit et de l’agitation.
J’ai besoin de cet équilibre entre contemplation et création, et je pense que cela continuera d’influencer notre musique, tant dans les ambiances que dans les thématiques que nous choisirons d’explorer.
Greg : Nous allons continuer à creuser dans ce qui nous anime pour produire de nouveaux titres, toujours aller chercher dans nos inspirations musicales, anciennes comme nouvelles, pour faire évoluer nos compositions.
En ce moment on décortique pas mal de structures de
Meshuggah par exemple pour déclencher des idées et produire ce que j’appelle des « matériaux » : des bouts de riffs, de thèmes, de choses qui nous serviront pour forger ensuite de futurs titres.
Parmi les thématiques, en dehors de l’environnement, il y a la technologie, la santé mentale, le rapport au réel qui sont des choses que j’aimerai traiter.
Alex : Honnêtement, l’évolution musicale n’est pas un sujet chez nous. On se laisse porter par ce que nos idées nous apportent et on avance sans avoir de cap précis. Si demain on se retrouve à faire un album plus rock ou plus death, ce sera comme ça, épiçétou.
12 Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?

Loïs : Un maximum de concerts ! On veut partager notre musique sur scène, ça a toujours été le but de l’entreprise !
Greg : Plein de concerts, une résonance avec le public, d’autres interviews de ce genre et une bonne année !
Flo : CONCERTS CONCERTS CONCERTS, et j’ai deux trois autres idées de projets qu’on pourrait réaliser à court ou moyen terme, mais pour l’instant, CONCERTS CONCERTS CONCERTS !
Alex : De la bonne bouffe, des dates de concerts et des fraises.

Far Away - Band Picture

Crédit photo Éloïse Le Névanic

MERCI AU GROUPE ET ENCORE BRAVO

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